La justice de la citoyenneté « selfie » : Face aux désordres publics

La justice de la citoyenneté « selfie »

Face aux désordres publics, une justice de l’immédiateté et du « selfie », de l’image !

Une justice en réplique aux réseaux sociaux

De nos jours et presque chaque jour, sinon chaque jour, une agression dans la rue ou dans un transport public, la violence contre les services publics qu’il s’agisse de personnels soignants, d’enseignants, de policiers, de gendarmes ou de sapeurs-pompiers…

Nos magistrats municipaux font de plus en plus les frais de ces incivilités, de ces atteintes à la citoyenneté et à l’ordre républicain.

            Face à ces désordres de l’ordre public, une justice défaillante dont l’organisation et les codes d’intervention ne sont plus adaptés, depuis des années, à ces situations nées d’une conjugaison de facteurs qui déstabilisent notre société, notamment le rôle de plus en plus puissant de deux nouveaux pouvoirs, nés de la génération spontanée, les associations et les réseaux sociaux.

Il est urgent de changer tout ça et de mettre en place une nouvelle justice pour ce type d’infractions, assurée par des « juges de la citoyenneté », non professionnels inscrits sur une liste nationale d’aptitude.

Les peines prévues dans ce domaine sont obsolètes ou inapplicables faute de moyens, qu’il s’agisse du rappel à la loi ou des travaux d’intérêt général, sauf peut-être les stages de citoyenneté existant pour les infractions au Code de la Route, qui constituent une excellente innovation judiciaire.

Ces juges auront le pouvoir de sanctionner en comparution immédiate sur saisine des forces de l’ordre et, en cas d’infraction grave, d’ordonner un stage obligatoire de citoyenneté civique, avec affichage de la peine sur les réseaux sociaux accompagnée du « selfie » des contrevenants, une pratique qu’adorent aujourd’hui la plupart des animateurs des troubles de l’ordre public, pour dénoncer des violences policières ou mettre en scène leurs exploits, voitures brûlées, rodéos, courses poursuites…

Jean Pierre Renaud  –  Tous droits réservés

ARTE 28 mn du 7/08/20 : ensauvagement et désinformation postcoloniale

Arte 28 minutes vendredi 7 août

L’ensauvagement et la désinformation postcoloniale

Présentation : Jean François Pernin

Avec la participation de Sylvie Brunel et de Pascal Blanchard

     Depuis quelque temps le 28 minutes d’Arte avait amélioré la qualité de ses contenus, ce qui n’a pas été le cas le 7 août dernier.

            Curieuse idée d’inviter, il est vrai en pleine canicule, un des premiers de cordée de la désinformation postcoloniale, qui s’est approprié les Images coloniales d’un Colloque Savant de 1993, dont le contenu nourrit, depuis, à la fois le flux de ses activités associatives et privées et de ses publications.

   Une invitation tout à fait justifiée compte tenu du rôle que ce premier de cordée a joué pour semer un nouveau virus, et faire fructifier les graines d’une culture coloniale et impériale qui n’a jamais existé et qu’il n’a jamais mesurée, terreau de nos quartiers sensibles.

  L’un des fruits de ces semailles politiques et idéologiques d’un nouveau genre constitue précisément un tout-début d’« ensauvagement » commenté à l’occasion des 28 minutes du 7 août dernier.

    Heureusement, la France n’est pas encore entrée dans une nouvelle phase historique d’ensauvagement, telle que celle décrite par Ksawery Pruszynsnki !

    Stephane Courtois signe une Opinion dans le Figaro des 8 et 9 août (page 18), un texte où il résume le récit du grand journaliste polonais Ksawery Pruszynski sur la guerre civile espagnole « Espagne rouge. Scènes de la guerre civile, 1936-1937 ».

    « Dès son arrivée, Pruszynski écrit : « Cette fin septembre sent son printemps russe de 1917 ! Il est frappé par la violence omniprésente, le sadisme, la cruauté gratuite, la jouissance morbide à tuer qu’il résume d’un mot « ensauvagement »

    A lire cette citation, il est évident que le mot utilisé en 2020 est très loin de caractériser la situation de la société française, mais il a au moins le mérite de mettre l’accent sur un risque culturel, social et politique non négligeable.

     La théorie économique n’a-t-elle pas fait un sort à la loi de Gresham, la mauvaise monnaie chassant la bonne, sans doute familière à la géographe et économiste Sylvie Brunel ?

    Maigre consolation, celle de constater qu’en pleine canicule, les téléspectateurs ne risquaient pas d’être intoxiqués, ou « imprégnés » un des qualificatifs du collectif Blanchard, pas plus que les citoyens de la Troisième République risquaient de l’être avec la propagande coloniale anémique du régime nouvellement républicain !

Jean Pierre Renaud  –  Tous droits réservés