Mmes de… France 5 – « L’émission politique » de Léa Salamé sur France 2

Mmes de… sur C de France 5 (16-17 mars)

« L’émission politique » du 14 mars 2019 »

Présentation Léa Salamé,  Thomas Sotto

            Un bel aréopage de femmes journalistes connues commentant la mise en retrait de la journaliste !

      Il s’agissait des suites de l’émission du 14 mars, après la large diffusion faite dans les médias de la vie en couple de la journaliste avec le nouveau candidat de gauche, M.Glucksmann.

       Il est évident que la programmation de la première émission avec Mme Le Pen dans la perspective des élections européennes ne pouvait que susciter beaucoup de questions sur l’indépendance et l’impartialité des journalistes, en tout cas de France 2, l’une de nos chaines publiques.

       Les femmes journalistes ont abordé le sujet avec beaucoup de précautions, en débattant sur la question de savoir dans quelles conditions le métier de journaliste, et plus largement d’une femme de… pouvait s’exercer sans être aussitôt stigmatisée et pénalisée.

       Cette question mérite d’autant plus d’attention qu’il existe dans notre pays un problème de soupçon de connivence, quand M de… ou Mme de exercent des métiers, ont des responsabilités dans des chaines de pouvoir dont la complémentarité ou la concurrence soulèvent une question d’incompatibilité : tel est le cas entre une personnalité politique et un ou une journaliste, acteurs du quatrième pouvoir, celui des médias, d’autant plus quand leur spécialité est la politique.

        Il existe beaucoup de cas chez nous d’incompatibilités clandestines de ce type, sous le prétexte souvent invoqué de respect de la vie privée, mais que penserait-on par exemple d’un tribunal présidé par un magistrat dans une affaire plaidée par un avocat, époux ou compagnon de route ?

       Que penserait-on d’un ministre prenant une décision concernant une entreprise dirigée par son épouse, encore plus lorsque cette entreprise est étrangère ?

       Jean Pierre Renaud

L’Église catholique, apostolique et romaine face au sexe !

      Afin d’apporter un modeste éclairage sur la crise actuelle que traverse l’Eglise, les affaires de mœurs qui défrayent la chronique depuis quelques années, je vous propose de lire ces quelques lignes d’Henri Vincenot tirées du livre « Je fus un saint ».

L’auteur a écrit d’excellents livres sur le terroir bourguignon, sa géographie, ses mœurs, et sur son peuple, un terroir qu’il adorait.

            Le ,jeune Vincenot, fils de cheminot est admis dans une institution scolaire, religieuse, et bourgeoise bien-pensante, Saint Pancrace à Dijon.

            L’auteur décrit une de ses premières retraites :

   « La retraite s’écoula donc trop vite à mon gré. C’était la première fois que l’on me décrivait le péché avec tant de raffinement : chaque journée était consacrée à l’étude approfondie d’un commandement de Dieu.
            On ne saurait nier que tous ces commandements soient pleins d’intérêt, mais certains, il faut bien le dire, sont particulièrement conçus pour attirer l’attention des jeunes gens. Dans tous nos missels par exemple, le sixième et le neuvième étaient marqué d’un coup d’ongle. Comme nous avancions dans l’étude de nos turpitudes, à raison d’un commandement par jour, on conçoit que le début de la première semaine nous parut long. Mais le sixième jour vint enfin.

       Dès le matin, il régnait dans la maison une lourde atmosphère de cataclysme et l’arrivée des élèves à la chapelle se fit dans un calme inaccoutumé.

      Lorsque le prédicateur monta en chaire, un frisson nous parcourut tous. Avec onction d’abord, avec fougue ensuite, enfin avec véhémence, il parla de la luxure.

       L’évêque de Tibériade dépassa de bien loin tout ce que j’avais pu imaginer à ce sujet à tel point que dès les premières phrases, ma gorge se contracta, mes mains devinrent moites alors que mes pieds se refroidissaient. J’aurais voulu sortir, me promener dans le parc au grand air, mais ce n’était pas possible, car j’étais délicieusement prisonnier de ce  regard qui, du haut de la chaire, nous paralysait tous. Le sang cognait à mes tempes, alors que la voix du prédicateur martelait :

       « Il est là, l’impur, il est là, là encore (et il montrait du doigt l’assistance), il est là le luxurieux, assis  au milieu de nous ? Je le vois ! »

       Ah ! non, décidément, cette voix, ces paroles étaient  tellement insupportables que j’aurais voulu que ce sermon durât des heures.

      « Il est là, reprenait la voix, déjà mort pour la vie du ciel ! Qu’un malaise inopiné le terrasse à l’instant et il est mort pour l’éternité ! »

      On entendait dans l’assistance des soupirs qui étaient presque des  sanglots. Certains grands, la tête haute, pâles comme des cadavres, affectaient de sourire vaguement, mais les coins de leurs bouches tombaient en frémissant et leur sourire se figeait. C’était intolérable…

      C’est un cadavre qui est auprès de vous, sur votre banc de collège, un cadavre de quatorze, quinze, de seize ans, un cadavre de jeune homme ! le cadavre d’un jeune homme qui s’est suicidé. »…

       Et le prédicateur continuait :

      «  Heureux encore si Dieu lui accorde de vivre jusqu’à sa confession prochaine ! Car alors lavé de toute l’horrible fange du plus odieux des péchés, il pourra rejoindre la phalange des élus. Ainsi soit-il. ! » (pages 29 et 30)

      Le texte ci-dessus est un peu caricatural, mais il rend assez bien compte du sort qui était alors promis aux pécheurs de la chair.

        Cette évocation me parait bien décrire  l’état d’esprit que beaucoup de jeunes enfants ont connu dans leur fréquentation des milieux religieux catholiques d’il y a plus d’un demi-siècle, la peur de la chair, du péché mortel de la chair.

            Ce type d’éducation religieuse ne laissait pas indemnes beaucoup de ces jeunes chrétiens qui, devenus adultes, ont souvent regretté l’anathème qui avait été jeté sur tout ce qui touchait à la chair et au sexe.

            Ceci dit, et en ce qui me concerne, je puis témoigner qu’au cours des nombreuses années de ma participation à des mouvements de jeunesse, je n’ai conservé aucun souvenir d’un quelconque écart de conduite ou de langage de la part des prêtres dévoués et intelligents qui nous accompagnaient

      Ce texte éclaire sans doute aussi la position intenable de l’Église sur le mariage des prêtres – on ne peut pas leur demander à tous d’être des saints- et sur la participation des femmes dans la vie sacerdotale de l’Eglise, de peur d’y introduire la « tentation ».

      Jean Pierre Renaud

Paris, Bruxelles, Strasbourg ? Quelle importance !

   Pour avoir, pendant des années, observé et analysé le « système parisien », l’actualité parisienne est toujours aussi surprenante, et par certains aspects tout simplement affligeante. (1)

            A voir le nombre de candidatures déclarées à la Mairie de Paris, notamment du côté de la République en Marche, un mouvement qui est censé gouverner le pays, il est possible de se demander si ces candidats estiment que les élections municipales à Paris sont plus importantes que les élections européennes du mois de mai.

            Au moins deux « communicants » officiels ont  déjà fait acte de candidature, l’un du camp Macron, l’autre de l’ancien camp Hollande, à vous faire croire que la communication est devenue la reine des batailles politiques.

            La capitale de notre pays aurait-elle basculé dans une nouvelle phase de sa belle histoire, celle de la téléréalité et des réseaux sociaux, en dehors de tout enjeu politique sérieux ?

         Jean Pierre Renaud

  1. « Paris, un Etat dans l’Etat » (1993) – « La méthode Chirac » (1997)

Economie politique pour les Nuls! Les déboires de la start-up Macron – Cessez le feu!

Questions :

            Vous avez lancé votre nouveau produit politique « en même temps » sur un « nouveau marché politique » qui fond au soleil : que faites-vous ? Vous revenez à la source de la démocratie représentative ou vous mélangez les genres entre suffrage universel  et réseaux sociaux ?

            Après avoir mis le feu pseudo-démocratique au pays tout entier, comment allez-vous, quatre mois plus tard, obtenir un cessez le feu, alors que vous avez « en même temps » libéré toutes les formes de la violence politique ?

            Sur ce « nouveau marché politique » éphémère, et en votre qualité de « chef » que faites- vous ? Vous réunissez l’assemblée générale de vos « actionnaires » politiques, c’est-à-dire les « Marcheurs », pour leur demander de vous recapitaliser, faute de quoi la start-up sera retirée du « nouveau marché politique », une fin de vie malheureusement très répandue dans les start-up.

            Ou vous continuez à croire que le « chef », faute de stratégie, est le seul à pouvoir la tirer d’affaire en jouant sur les deux tableaux du suffrage universel  et des « marchés ».

           La France n’est pas un terrain d' »expériences pseudo-démocratiques » avec le secours des  réseaux sociaux, et au secours d’une « start-up » en perdition!

            Jean Pierre Renaud

            Le feuilleton continue, après les « transes « de la start-up Macron et le « grand sorcier d’Afrique » de l’Homme Blanc… Patatras ! La France est dans « les transes » mais sans « grand sorcier d’Afrique » !

Macron en Afrique ! Le grand débat ? Comment s’en sortir ? La solution: un grand sorcier d’Afrique !

Macron en Afrique !

Le Grand Débat?

Comment  s’en sortir ?

La solution : un grand sorcier d’Afrique !

            Le Président entreprend une tournée en Afrique, et la question qui vous brûle naturellement les lèvres, compte tenu du grand désordre qui règne en France : l’« Homme Blanc » ne va-t-il  pas y chercher le sésame miraculeux des dieux d’Afrique, tel qu’on en trouve encore quelques-uns dans certaines de ces lointaines terres bénies : le secret des « faiseurs de pluie », une pluie miraculeuse ?

            Dans l’héritage du héros d’un roman de Saul Bellow (1961), Monsieur Henderson, ami d’un roi africain en pays zoulou, et « faiseur de pluie ».

       Compte tenu de l’itinéraire choisi, entre Djibouti, l’Ethiopie et le Kenya, et compte tenu des affinités religieuses des terres visitées, le Président n’aura guère le choix, sinon trouver la perle rare en terre kényane, peut-être chez les Kikuyu, les Luhya, ou les Kamba…     

                     Jean Pierre Renaud

Les hauts fonctionnaires: l’ancien monde, le nouveau monde ou l’entre-deux monde – Troisième République- avec Tardieu

Les hauts fonctionnaires : l’ancien monde, le nouveau monde ou l’entre-deux monde ?

2- Troisième République avec l’ ancien haut-fonctionnaire Tardieu

&

« Tardieu, un grand destin manqué »

« André Tardieu, l’incompris »

De Maxime Tandonnet, Perrin

En marge de sa photo « : « André Tardieu qui se disait vieux jeu, était pourtant en avance sur son temps. »

« Biographie Réhabilitation  d’une figure politique de la III° République, esprit original et visionnaire, tombé dans l’oubli »

Le Figaro Histoire littéraire, le 10 janvier 2019, page 6

            Les lecteurs ont déjà pu croiser la route d’André Tardieu dans la chronique que j’ai consacrée aux Mémoires de Joseph Caillaux, le 17 octobre 2018. Le portrait fait par Joseph Caillaux soulevait évidemment quelques questions auxquelles ce livre apporte sans doute des réponses.

     Cette évocation était reliée au rôle de la presse sous la Troisième République, notamment en ce qui concerne son effet éventuel, et jamais mesuré sur l’état d’esprit colonial des Français, pour ne pas dire leur « culture coloniale », jamais mesurée non plus.

         Il s’agit d’un sujet qui ne me parait pas avoir encore assez attiré l’attention des historiens, au cours de cette période, notamment dans le domaine colonial, alors qu’il s’agissait d’un des rares vecteurs d’information ou désinformation qu’il était possible de mesurer.

        J’ai déjà eu l’occasion dans quelques-uns de mes écrits de faire le constat de cette carence historique notoire pour tout ce qui touche à l’histoire coloniale de la Troisième et Quatrième République.

       Je publie à nouveau les pages consacrées à Tardieu, une figure de la Troisième République, car elles valent un détour de lecture :

      « M.Hébrard, le directeur du Temps, vint plaider auprès de moi la cause de M.André Tardieu. Attaché au cabinet de Waldeck-Rousseau qui était lié avec les siens, nommé tout jeune inspecteur général adjoint des services administratifs du ministère de l’Intérieur, devenu par la suite inspecteur général titulaire, M.Tardieu rédigeait le bulletin de politique extérieure du Temps. Cumul critiquable, admissible cependant… à la rigueur ! Ce qui n’était pas tolérable c’est que M.Tardieu prétendit participer à des affaires internationales et qu’il soutint ou qu’il attaquât les ministres des Affaires étrangères suivant qu’ils secondaient ou qu’ils se refusaient à servir les intérêts pécuniaires de ses amis…. Ce que, en revanche, je relevais, c’était la position que M.Tardieu avait prise dans l’affaire de la N’Goko-Sangha. Il avait accepté, lui inspecteur général des services administratifs, de se faire contre l’État l’avocat stipendié de la Compagnie devant le tribunal arbitral constitué pour décider si la société concessionnaire avait droit à indemnité et pour en fixer le montant aux dépens du Trésor. Arrivant au ministère de l’Intérieur, je jugeai que je ne pouvais laisser passer sans sanction une incorrection – c’est le moins qu’on puisse dire – dont, si elle restait impunie, d’autres fonctionnaires pourraient s’autoriser pour en commettre de semblables.

        M.Hébrard défendit très vivement son collaborateur… Il me fit valoir le profit que je retirerais du concours dévoué que le rédacteur de la politique étrangère dans le plus grand journal de la République ne manquerait pas de me prêter…

       M.Hébrard fit valoir que ses deux prédécesseurs ne s’étaient pas formalisés de cette situation, M.M.Briand et Monis.

       « Je souris. Je consentis le geste de générosité qui m’était demandé. » (p,107,108)

         Tardieu était un brillant sujet, et le mélange des genres qu’il pratiquait ne l’empêchera pas de faire une belle carrière politique après la Première guerre mondiale, mélange des genres entre l’administration et la presse, entre un « journal de référence » de l’époque et le Ministère de l’Intérieur, ou entre affaires publiques et affaires privées.

      Caillaux cite le dossier de la N’Goko- Sangha, qui fut un des enjeux de la négociation souvent secrète sur le Maroc entre la France et l’Allemagne (l’affaire d’Agadir) : il s’agissait d’une compagnie concessionnaire au Congo, une formule coloniale d’exploitation qui fut dénoncée, puis abandonnée, compte tenu des abus constatés notamment par Brazza.

     Ajouterais-je 1) que Tardieu serait classé de nos jours, et par certains, comme un colonialiste convaincu, et 2) que l’auteur de l’ouvrage y célèbre peut-être un des grands anciens de l’Inspection  Générale de l’administration.

     Je n’oserais penser que son auteur ait voulu « sanctifier » à cette occasion un mélange des genres aussi célèbre que celui-là, sauf à y voir l’anticipation des nombreux mélanges des genres entre public et privé qui ont émaillé et jalonné les Républiques, l’actuelle y comprise.

       Jean Pierre Renaud   –  Tous droits réservés

Les hauts-fonctionnaires : l’ancien monde, le nouveau monde ou l’entre-deux monde ? Quatrième, Cinquième, et Troisième République

Les hauts fonctionnaires : l’ancien monde, le nouveau monde ou l’entre-deux monde ?

1 – Quatrième et Cinquième République

2- Troisième République avec l’ ancien haut-fonctionnaire Tardieu

&

1 – Quatrième et Cinquième République

            Le  début de l’année 2019 a été marqué par une avalanche de révélations sur les rémunérations des hauts fonctionnaires, qu’ils exercent des fonctions de direction dans les administrations centrales ou territoriales ou dans des services industriels ou commerciaux relevant de l’Etat, ou encore à la tête d’autorités administratives et publiques indépendantes.

            Tout au long de ma carrière, j’ai observé l’évolution de l’état d’esprit de cette « caste dominante de gens très influents », ainsi dénommée par Mme Le Branchu, gagnée de plus en plus par l’appétit du « fric », beaucoup plus que par l’esprit de servir le pays : en résumé, je sors de l’ENA, plutôt dans les grands corps, j’alimente rapidement mon carnet d’adresses, le sésame, en passant rapidement quelques années dans un cabinet ministériel, et je prends le vent du large…

            Résultat, une haute fonction publique de plus en plus perméable aux tentations de l’argent, souvent gangrenée par un autre mal, celui du mélange des genres dans un même couple, entre public et privé, sans que personne ne s’en offusque, même quand il s’agit de secteurs sensibles.

            Comme le relevait le Canard Enchaîné dans un article intitulé « Le bazar chez les cumulards » : « … c’est l’ancien ministre Jacques Toubon qui décroche le pompon… Le total pourrait avoisiner les 30 000 euros mensuels…

           Le défenseur des droits a bien défendu les siens. »

       Ce  débat pose utilement un certain nombre de bonnes questions sur le sens du service public, et sur son évolution au fur et à mesure des années après sa refondation complète par une élite issue de la Résistance en 1945, et la création de l’ENA, considérée alors comme le symbole républicain de la haute fonction publique, en concurrence avec d’autres grandes écoles, Normale Sup, Polytechnique, Saint Cyr, ou encore l’ENFOM, condamnée à disparaître, avec la disparition de l’Empire.

       Le cas Toubon soulève à titre complémentaire deux autres questions d’un autre ordre, à savoir la possibilité du cumul d’une haute fonction publique avec une retraite de haut fonctionnaire, ou d’élu, d’une part, et d’autre part sur l’éthique du service public.

      C’est le cas par exemple, et sauf erreur, des anciens hauts fonctionnaires qui siègent au Conseil Constitutionnel, arbitre des plus hautes élégances juridiques : il est évident que ce type de situation conduit à s’interroger sur la conception du service public qui justifie une telle situation.

        Ce type de nomination trouverait-il son explication dans une conception étrange d’un cursus de haut fonctionnaire, qui classerait le Conseil Constitutionnel, non pas comme une Cour Suprême du modèle européen, mais comme le dernier échelon d’une carrière politico-administrative ?

       Le Figaro du 22 janvier 2019 a proposé dans ses pages 14 et 15 un bon éclairage de ce sujet à la fois complexe et sensible sous le titre « Plongée au sein des très généreuses institutions de la République « 

            Certaines déclarations de hauts fonctionnaires m’ont laissé rêveur, celle de l’ancien Vice-Président du Conseil d’État : « Quel État voulons-nous ? Un Etat paupérisé ou attractif ? Est-ce que  le service de l’intérêt général et du bien commun doit être pénalisé au regard des activités industrielles ou commerciales du secteur marchand ?

            Celle du Gouverneur de la Banque de France jugeant : « blessant pour les fonctionnaires qui ont choisi de s’engager  dans le public plutôt que de gagner nettement plus en entreprise, qu’on leur jette à la figure les trois fromages restants (sic)… »

   Est-ce que ces hauts-fonctionnaires exemplaires sont un exemple pour une jeunesse avide de servir son pays, sans avoir l’obsession du fric, comme ce fut le cas pour nombre d’anciens ?

       Que doit-on alors penser des officiers, militaires, des professeurs, des policiers, des médecins de nos hôpitaux qui ne bénéficient pas du même sort ?

     Est-ce que l’on ne mélange pas le régalien et les marchands des services industriels ou commerciaux relevant de l’État ?

         Que penser aussi des centaines de milliers de Français et de Françaises qui se dévouent jour et nuit au service du bien public, au « prix » de modestes salaires ?

      De quelle France est-il question, de la France « paupérisée » ou « blessée » ?

        Jean Pierre Renaud

PS : beaucoup d’initiés peuvent mettre des noms sur de nombreux transfuges de la haute fonction publique passant dans l’entre-deux monde de façon plus ou moins précoce dans leur courte ou longue carrière, et quelque soient leurs affinités politiques supposées ou affichées, soit pour aller dans le grand business bancaire français ou étranger, fusse en Suisse, ou d’autres grands business privés, y compris le « social », avec une  petite ou grosse fortune à la clé.

Mon blog a 9 ans ! Merci

Information

Merci à mes lecteurs et mes lectrices : mon blog a aujourd’hui 9 ans !

       Deux types de chroniques ont continué à susciter de l’intérêt :

      1) ma comparaison des deux empires coloniaux anglais et français bien fréquentée depuis 2016, 8 436 pages vues au 1er janvier 2019, plus 542 pages vues au cours des deux derniers mois,

      2) et de façon plus modérée, mes analyses des livres d’Edward W.Said dont le contenu est évidemment plus austère, mais dont la publication est bien antérieure à la précédente.

          Jean Pierre Renaud

L’Algérie et la France ! Un conseil postcolonial !

      En déclarant à Alger, que la colonisation était « un crime contre l’humanité », notre Président a semé un grand trouble chez nous.

        Il ne faut surtout pas, comme ce fut le cas il y a quelques années, que le Président actuel de l’Algérie vienne se faire hospitaliser dans un de nos établissements hospitaliers réservés aux victimes de la guerre ou du terrorisme.

       Imaginez la catastrophe que cela causerait s’il y perdait la vie (ou passait l’arme à gauche)(1) ! On accuserait la France d’un nouveau « crime contre l’humanité », un de plus !

Jean Pierre Renaud

  1. Source www.defense. Gouv.fr Ministère des Armées mise à jour du 17/06/15 ( Passer….ou « mourir »)

Economie pour les Nuls

France 2 et la dette de la France : information, incompétence, ou propagande ?

            Au journal du soir du 27 février 2019, sur France 2, le média nous fait part d’une très bonne nouvelle : en 2021, le montant des intérêts de notre dette publique va baisser de 10 milliards d’euros.

            Deux petits problèmes : 1) il s’agit d’un pourcentage infinitésimal par rapport au montant d’une dette en capital de plus de 2 350 milliards d’euros, au jour d’aujourd’hui, début 2019,

2) ne faut-il pas faire appel à des astrologues afin de connaître par  avance la situation du pays dans deux ans, celle de l’Europe, et celle du monde, alors que tensions et conflits ont tendance à se généraliser.

    Avec le risque d’une tempête sur les marchés internationaux des capitaux ! Adieu vaches, cochons, couvées ?

      Jean Pierre Renaud