Fin de l’Empire britannique des Indes – 70 Ans après – le film « Le dernier Vice-Roi des Indes » de Gurinder Chadha

70ème Anniversaire de la fin de l’Empire britannique des Indes

Avec le film « Le dernier Vice-Roi des Indes »

de Gurinder Chadha

Une décolonisation anglaise paisible ?

            Comme je l’ai indiqué sur ce blog, la comparaison que j’ai faite entre les deux Empires coloniaux de Grande Bretagne et de France a suscité un intérêt manifeste  de la part des lecteurs.

       La diffusion récente du film « Le dernier Vice-Roi des Indes » donne l’occasion d’évoquer à nouveau ce passé colonial dont l’issue ne ressembla aucunement, contrairement aux dires de certains commentaires postcoloniaux, à celui du débouché d’un long fleuve tranquille, dernière escale d’un impérialisme, qui contrairement à celui de la France, aurait dénoué ses liens dans un climat de douce béatitude.

           Deux journalistes ont publié récemment  une livre intitulé « Dans le secret des archives britanniques » dont j’ai publié une petite lecture critique le 7 mars 2013. Ils y proposaient ce type de version historique fallacieuse.

        Ce film intéressant montre bien ce qu’était la puissance de l’Empire des Indes, sa richesse, le rôle qu’y joua la monarchie anglaise ou ses représentants, fiers de leur race et de leur rôle dans l’histoire de leur pays, le Vice-Roi Mountbatten, auréolé de sa légende militaire, petit-fils de la reine d’Angleterre, venant mettre fin au règne anglais dans ce vaste continent.

      Il y a évidemment du méli-mélo dans ce film, mais il met en évidence la magnificence de l’Empire, la pompe anglaise, ses richesses, mais tout autant celle des maharadjas et radjas qui gouvernèrent, un temps, l’Empire, sous l’impulsion et le contrôle des Anglais.

     Rien à voir avec la munificence toute relative que fut celle des Empereurs d’Annam ou de la Reine de Madagascar que la France « républicaine » crut bon de déposer, en dépit de l’aura mythique dont elle bénéficiait auprès de son peuple.

      Rien à voir non plus avec le développement comparé des deux Empires, dès la fin du dix-neuvième siècle, avec les lignes de chemin de fer et de navigation de l’Empire des Indes !

        L’indépendance de l’Inde se fit en effet dans la douleur et la violence avec des millions de personnes déplacées et de morts entre l’Inde hindouiste et l’Inde musulmane des deux nouveaux Etats du Pakistan et du Bangladesh.

      Ce film a au moins le mérite de remettre les pendules à l’heure, car chaque situation coloniale imposait un  processus de décolonisation différent, lequel dans le cas français, comme dans le cas anglais, n’échappa pas à la violence.

     Comment ne pas citer d’autres processus violents de la décolonisation anglaise en Palestine, au Kenya, en Rhodésie, en Afrique du Sud, et plus près de nous en Irlande et à Chypre, à Chypre, en Méditerranée, comme chacun sait,  qui connut une répression violente du mouvement d’insurrection, avec l’ENOSIS et l’EOKA, au moment de la guerre d’Algérie, alors qu’il n’y avait pas de peuplement anglais ?

Jean Pierre Renaud

La start-up politique Macron : nouvelles du jour

  La start-up Macron a pu réaliser sa percée grâce au poids des   abstentions et du vide politique alors créé.

            Il s’agit à présent d’investir ce nouveau marché politique.

            Quelle stratégie, et quelle hiérarchie dans les objectifs ?

            La situation est loin d’être claire.

            Quelle pédagogie de la réforme ?

           L’exemple du Code du Travail en montre les limites : le gouvernement obsède l’opinion publique avec l’appellation « Code du Travail », sans avoir aucunement expliqué pourquoi les emplois et la croissance ne peuvent rebondir sur la longue durée qu’en allégeant les règles du jeu du travail.

           Peut-être aurait-il fallu aussi annoncer l’institution d’un vote obligatoire des salariés pour l’élection des représentants des syndicats, de syndicats qui ne sont pas plus représentatifs que ceux du patronat, de même que le transfert des compétences de l’Etat au profit des régions, en matière de formation ?

            Jean Pierre Renaud

Neymar au PSG ! Le fric, toujours le fric ! Les trois perversions !

Neymar au PSG ! Le fric, toujours le fric !

La perversion avec une Tour Eiffel illuminée en prime !

Une triple perversion, car sans être obligatoirement bégueule, il s’agit bien de cela !

Perversion du sport, et du foot, avec la démolition programmée de notre foot national ! Quel exemple à donner aux jeunes de notre pays !

Perversion d’une partie de notre élite politico-économico-médiatique sacrifiant au fric les valeurs de notre République !

Perversion de la même partie de notre élite politique qui fait à un Etat théocratique le cadeau de l’image de Paris, capitale des libertés, de l’égalité, et de la fraternité, et de notre histoire de France !

Depuis les débuts de cette aventure perverse, je n’ai pas changé d’avis, comme je l’ai déjà noté à plusieurs reprises sur ce blog.

Jean Pierre Renaud