Par is Bobo Vert ou Noir ?

 Samedi et dimanche, il suffisait de jeter un œil sur les quais de la Seine, récemment privatisés.

            Plus de voitures ! Plein de promeneurs ! Des quais noirs de monde !

Pourquoi ne pas avoir contrôlé l’accès à ces berges ?

Le virus serait-il devenu miraculeusement vert ?

            La Maire de Paris et toute son équipe s’étaient mis au vert ?

            A quand un bilan entre chiffre des nouvelles contaminations et bilan CO2 du week-end ?

            Jean Pierre Renaud

2015 : les Ecolos Out ?

La COP 21 a été un succès, il faut le reconnaître, même s’il sera nécessaire d’être très attentif à la mise en œuvre de cet accord mondial.

            ll convient toutefois de noter que la conférence semble avoir mis entre parenthèses, un sujet tabou, facteur inévitable du réchauffement climatique : l’évolution de la démographie mondiale.

        Mais où sont passés les Ecolos au cours de cette COP 21?

       Disappeared,  José Bové ?

        Disappeared, Eva Joly ?

        Disappeared, Cécile Duflot ?

          « Nous nous sommes quelque peu fossilisés » a-t-elle confessé dans le Monde du 16 décembre dernier : dans quelle ère géologique ?

           A la trappe ! Alors même que Nicolas Hulot s’érigeait en conseiller technique du pouvoir politique, et que lui-même avait été le candidat écolo écarté par les Ecolos aux dernières élections présidentielles.

          Depuis plusieurs dizaines d’années, les Ecolos de France, toujours en dispute, en conciles, en petits cénacles de disputes d’égo, en train de se marier et de divorcer d’avec les socialistes, n’ont jamais réussi à fonder un véritable mouvement comparable à celui des Verts allemands.

       Avec deux conclusions :

       & L’écologie française aurait gagné à rester une grande association d’idées et de propositions, un groupe de pression efficace au sein de la société française, plutôt que de s’embourber dans des formations politiques sans avenir.

       & A tort ou à raison, mais plutôt à raison, les Français pensent que  de deux choses l’une, ou  les Ecolos adorent trop les joutes verbales interminables, ou les Ecolos adorent trop les prébendes que tel ou tel soutien politique du jour leur vaut.

      Dernier exemple, les appels du pied de Placé !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: France 2 avec le monstre Magnota – Mais où est donc passée Eva Joly?

Humeur Tique : France 2, notre belle télévision publique, le journal de 20 heures du 13 juin 2012 avec le monstre Magnota

Mais où est donc passée Eva Joly ?

            France 2, notre belle télévision publique avec le monstre Magnota !

Pendant plusieurs minutes, un journaliste nous rend compte de l’enquête qu’il a faite au Canada sur le passé du détraqué sexuel et mental qui s’y était illustré en dépeçant un être humain.

            Non, vraiment, notre télévision publique manque tellement de sujets qu’elle doive se vautrer dans le fait divers à ce point ?

            Mais où est donc passée Eva Joly ?

         On ne parlait que d’elle, on ne voyait qu’elle, mais la campagne des élections législatives l’a mise au placard. Elle ferait perdre tellement de voix à son camp des Verts Ecologistes, vraiment verts de peur?

            Son parti l’a envoyé en mission dans un des beaux fjords de Norvège ?

Humeur Tique: Ecologie et présidentielles 2012 du journal Le Monde des 8 et 9 avril 2012

Cherchez l’erreur ! Infographie ? Ecologie ? Déontologie ?

            Tout d’abord, un grand bravo pour cette initiative de presse dont le but était d’éclairer les lecteurs citoyens sur les positions qu’ont les candidats sur les problèmes de l’écologie, un des enjeux négligé d’une campagne de surdose de com.

            Seul bémol, les rectifications de contenu que Le Monde a opéré d’un jour sur l’autre !

Dans le journal des 8 et 9 avril, le journal de référence annonçait en première page « Environnement : les candidats au banc d’essai

Dix questions pour tester quels « amis de la nature » sont les candidats. Eva Joly ne sort pas la mieux placée. »

 Il publiait en page 2 (2/3 de page), le début de l’article et une interview Hulot, et en page 3 (pleine page), un beau tableau et ses commentaires politiques :

« Pétrole, nucléaire, OGM… les candidats face au défi écologique

« Le Monde » a demandé aux prétendants à l’Elysée de se positionner sur des dossiers précis dans une campagne où l’environnement semble oublié »,

et publie donc un grand et beau tableau, avec trois couleurs (verte, rouge et noire) et signes pour oui, non, ne se prononce pas, récapitulatif des dix questions posées à huit candidats, et non pas dix comme c’est effectivement le cas.

            Les dix questions :  référendum sur le nucléaire, suppression des subventions aux énergies fossiles, abrogation de la loi qui interdit la fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste, maintien de la taxe carbone européenne sur les compagnies aériennes non européennes utilisant nos aéroports, instauration d’un  péage urbain dans les villes de plus de 300 000 habitants, rendre la trame verte obligatoire dans tout projet d’infrastructure, êtes- vous favorable à la poursuite des travaux de l’aéroport de Notre Dame des Landes, maintien de l’interdiction de la culture d’OGM ? Rendre obligatoire la réduction de 50% de l’usage des pesticides d’ici 2018, réduction de la taille des élevages en Bretagne afin de lutter contre la prolifération des algues vertes.

            Pour titre du commentaire : « Le radicalisme de Mélenchon, les paradoxes de Hollande et Sarkozy »

            Seul petit problème, d’infographie seulement ? Le lendemain, c’est-à-dire le 10 avril, Le Monde faisait paraitre en page 4, un nouveau tableau tout en noir, en indiquant :

            « L’infographie parue dans l’édition du 7 avril (daté 8-9) comportait des erreurs. Nous publions ci-dessous le tableau corrigé. »

            14 réponses sur 80 étaient erronées, concernant les pesticides et les algues vertes.

            Cinq belles plumes du journal avaient cosigné les articles.

            Sans annonce en première page de ce rectificatif !

            Sans aucune excuse et sans justification !

            Et pour tout dire, un symbole de plus d’une « campagne où l’environnement semble être oublié » !

            Incontestablement une occasion manquée pour le caricaturiste Plantu qui aurait pu épingler la nouvelle rédaction du Monde, c’est-à-dire son «infographie » !

Humeur Tique: Hulot et son poisson d’avril?

Nicolas Hulot, sur France 2, le 1er avril 2012, au journal de vingt heures

Votons « la planète » !

            Notre écologiste médiatique national était invité à s’exprimer sur la situation de la France et de son écologie.

            Curieusement, ou d’autres diront sans doute, naturellement, le candidat potentiel et non élu des Verts aux Présidentielles, a botté en touche lorsque le présentateur vedette  du journal lui a demandé pour qui il allait voter : « pour la planète », a-t-il dit, et sauf erreur.

            Un poisson d’avril pour les Verts ?

En tout cas, le symbole, un de plus, de l’incapacité de l’écologie politique française à exister, et à trouver dans son sein de vrais leaders politiques.

Ou une caractéristique française de l’écologie française qui refuse de se faire enfermer dans des frontières politiques ?

Humeur Tique: la candidate d’Europe Ecologie Les Verts

Humeur Tique : la candidate d’Europe Ecologie  Les Verts, un symbole de la stérilité de l’écologie politique française !

            Il faut véritablement ignorer tout de la politique française et du métier de juge d’instruction, pour imaginer qu’un ancien juge d’instruction, même médiatisé dans ses instructions, puisse incarner un candidat crédible à des élections présidentielles !

            Le symbole d’une forme de stérilité politique de l’écologie française !

            Ou le choix d’un antidote de la politique !

Humeur Tique : le mal-être des écolos français, la démocratie relative de la zone euro, l’hypocrisie des statistiques ethniques, la Chine au réveil, et enfin la Belgique et Madagascar !

Le mal-être des écolos français !

Tout au long de ces dernières années, un mouvement politique incapable de trouver des leaders  populaires, d’adopter un positionnement politique crédible, de mettre en œuvre une véritable action sur le terrain !

            Un parti qui vient de faire le choix d’une candidate improbable aux présidentielles. Tout comme Hulot, elle vient de débarquer, tardivement, dans le monde politique, et on ne construit pas un leader politique comme on instruit un dossier de justice !

            Il est possible de se poser la question du pourquoi de l’échec de l’écologie française, à la différence de l’allemande ?

Peut-être parce que les Français, encore trop liés à leur terre et à ses paysages, ne croient pas que l’écologie soit de gauche ou de droite. Ils auraient sans doute préféré que la cause de l’écologie soit prise en charge par une grande association d’utilité publique, source de propositions, d’actions et de réflexions.

            Et à titre d’exemple ! Un décret vient d’être signé en catimini par le gouvernement portant le tonnage maximum des poids lourds de 40 à 44 tonnes : avez-vous beaucoup entendu les écolos à ce sujet ?

 Alors que cette extension va être la cause d’un plus grand nombre de morts sur nos routes et d’une plus grande détérioration de nos routes de campagne que les poids lourds préfèrent souvent utiliser afin d’éviter le coût des autoroutes.

Zone euro et démocratie toute relative des 17 pays membres de la zone euro !

L’euro est en danger, la zone euro n’a pas de gouvernance, et chaque mois donne naissance à une nouvelle crise de l’euro, la dernière en date en pleines vacances d’été.

Avez-vous vu les parlements des différents pays mettre fin à leurs vacances afin de proposer un saut institutionnel dans la gouvernance de la zone euro ? Non !

Il y a le feu dans la maison euro, mais nos grands élus européens, des assemblées nationales et de l’assemblée de l’union, sont restés en vacances !

Statistiques ethniques et hypocrisie :

 L’élaboration de statistiques ethniques est, comme chacun sait un débat sensible, récurrent, et plein de tabous.

Récemment, quelques élus issus de ce qu’on appelle la diversité,  de retour d’un voyage aux Etats Unis, ont préconisé le recours à ce type de statistiques, et le président du Haut Conseil de l’Intégration s’est aussitôt déclaré opposé à ce type d’investigation.

On est en plein délire, en pleine hypocrisie, car quelques groupes de pression issus de la diversité réclament à la fois la place qui leur reviendrait dans la société française et ses institutions, et quelquefois, une visibilité qui serait invisible (comment faudrait-il faire ?), mais ils refusent en même temps  toute transparence sur la composition de la population  française.

Comment expliquer à des enfants de l’école primaire qu’il faut lutter contre les discriminations, sans jamais se donner le moyen d’évaluer s’il y a discrimination ou non ?

Comment ne pas rappeler au Président du Haut Conseil de l’Intégration, qu’on verrait mal, un chirurgien-dentiste de son état, soigner les dents de ses patients, sans procéder auparavant à leur diagnostic ?

Et pour nous réveiller un peu ?

Le réveil en fanfare des écoliers de la Chine ? Patriotisme, nationalisme, identité nationale, culture impériale, respect de la collectivité ?

            Chaque jour, les 240 millions d’écoliers chinois, vous avez bien lu, 240 millions, saluent le drapeau et chantent l’hymne national, avant d’entrer en classe.

            Il y là incontestablement de quoi susciter beaucoup de réflexions !

            Le langage guerrier de la fin de l’hymne a incontestablement une parenté avec notre Marseillaise : « A l’assaut, à l’assaut ».

Et pour nous rassurer ou nous attrister sur l’importance d’avoir ou non un gouvernement :

Une Belgique sans gouvernement depuis plus d’un an affiche une croissance insolente !

Madagascar, sans gouvernement élu et légal depuis plus de deux ans affiche une décroissance insolente !

Humeur Tique : Borloo, le « gazeur » du gaz de schiste ?

        Vous vous souvenez sans doute du Grenelle de l’Environnement 1, 2, peut-être 3,  difficile à dire ? Et du ministre de l’Ecologie ou de l’Environnement, M.Borloo, peut-être ?

            Mais savez-vous que le même Boorlo  nous a tous « gazé », nous, les pauvres petits électeurs en autorisant, sans précautions, les sondages dans des gisements supposés de gaz de schiste.

            Une signature donnée à la sauvette alors qu’il faisait des pieds et des mains pour se hisser à Matignon !

            On a beaucoup dit que si la France n’avait pas de pétrole, elle avait des idées, et ne pourrait-on pas dire aujourd’hui que si la France a du gaz elle a aussi ses « gazeurs » ?

PS : voir le mot gazer dans les enquêtes de Nicolas le Floch

Humeur Tique: Eva Joly, Indépendance de la Justice, et Ecologie?

            Déclaration d’Eva Joly, candidate à la candidature d’Europe Ecologie Les Verts dont fait état le Monde des 16 et 17 janvier 2011, page 10 :

            « Mes combats parlent pour moi. Depuis vingt-cinq ans, ce sont des combats de gauche. »

            Ah bon ! La candidate a fait carrière au Ministère de la Justice de 1981 à 2002, sauf erreur, et elle s’est illustrée dans plusieurs dossiers politico-financiers, sensibles et médiatiques, en qualité de juge d’instruction à Paris entre 1990 et 2000.

            Certains croyaient encore qu’un juge d’instruction instruisait à charge et à décharge, en application de l’article 81 du Code de Procédure Pénale, premier aliéna :

            « Le juge d’instruction procède, conformément à la loi, à tous les actes d’information qu’il juge utiles à la manifestation de la vérité. Il instruit à charge et à décharge. »

Faut-il, dans le cas Joly, interpréter : à charge « droite » et à décharge « gauche » ?

            Et se poser la bonne question : l’écologie est-elle  à droite ou à gauche ? Et notre bonne vieille planète-terre, à droite ou à gauche ?!

Humeur Tique: le socialisme « mondain » du Maire de Paris

Le Maire de Paris, socialiste ? Mondain ? Sûrement ! Ecologiste ? Non ! Partageux avec sa banlieue ? Non ! Trois exemples

Le Bois de Boulogne ne porte décidément pas chance aux Parisiens, pas plus d’ailleurs qu’aux habitants de la belle Ile de France.

Quelques hectares du Bois, beaucoup trop, voués au délassement des classes riches, celles qui ont les moyens de fréquenter le Racing Club, c’est à dire de payer la cotisation. La concession mondaine en a été renouvelée récemment.

Ce bois, rappelons-le, a été donné par Napoléon III à la Ville de Paris pour y créer un parc public.

Le maire a décidé par ailleurs de donner la concession du stade Jean Bouin au rugby du Stade Français, présidé par un de ses amis « riches » des années Jospin.

En compensation, il est exact que le maire a récupéré des terrains sur l’hippodrome d’Auteuil, mais était-il besoin vraiment d’accueillir ce nouveau stade de rugby, dans la capitale, alors que le discours du maire défend un Paris solidaire de sa banlieue ?

Le Stade Français n’aurait-il pas été mieux situé dans cette fameuse banlieue qui a tant besoin d’animation économique, sportive, et sociale ? Une occasion encore perdue !

Et en « troisième set », l’extension de Roland-Garros au détriment d’un patrimoine pluri-centenaire, le sanctuaire de la nature que sont les Serres d’Auteuil. Le tournoi ne pourrait donc pas être organisé à Versailles, Gonesse, ou Marne la Vallée ?

Alors que chacun sait que  ce sont les citoyens fortunés qui fréquentent le plus Roland-Garros. Il faut s’y faire voir, gauche ou droite du reste confondues ! Et il est encore de meilleur ton d’y louer une tribune.

Comment ne pas en conclure ?

 1) que le socialisme du maire est un socialisme mondain,

2) que le maire a décidé de sacrifier un des plus beaux sanctuaires de la nature de la capitale au profit de balles de tennis mondaines,

3) que le discours qu’il tient sur la solidarité régionale est un discours bidon, puisqu’il refuse de partager les grandes richesses de la capitale avec ses banlieues, lorsque l’occasion lui en est donnée, et elle lui était précisément donnée.