Le Monde Politique à l’envers

Comment ne pas citer l’exemple du Figaro du 23 juin 2022 ?

« Macron en appelle à la responsabilité de ses opposants »

Alors que ce dernier a tout fait pour « casser la baraque républicaine » !

Comment lui faire confiance ?

Sait-il enfin où il va ?

Rien n’est moins sûr !

&

Rappel du texte publié le 20 février 2019, sous le titre

« Une France à l’envers : les inversions de toute nature ! »

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédiant démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des Etats de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

Quand des groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud  Tous Droits Réservés

19 juin 2022

Législatives 2ème Tour

Retour au Temple Républicain !

Au fil des dernières semaines, le blog a publié une série de chroniques, notamment celle de la Pentecôte avec le choix du chrétien, du républicain ou du marcheur, et plus récemment, le 24 mai, sous le titre « Les Colonnes du Temple Républicain  sont ébranlées »…

Les Colonnes des Vieux  Partis Politiques ont bien résisté, et pour le moment, la Française des Jeux du Président a été remisée… Au rythme actuel, le parti déjà moribond du Président sonnera le réveil constitutionnel de nos institutions avec une nouvelle répartition des pouvoirs entre l’international et le national, entre le national et le local…

donc, une démocratie française régénérée !

La France n’est plus au temps des Jacobins et des Girondins, et doit sortir de « l’étau parisien » qui de nos jours exerce le pouvoir, avec la pleine force d’un capitalisme sans frontières et  le relais des réseaux sociaux…

La  France a démontré son attachement au rôle des corps intermédiaires, notamment celui de l’Assemblée Nationale.

Jean Pierre Renaud

Région Ile de France, Paris, Départements, Métropole, communes, ou la démocratie du millefeuille bureaucratique !

Comme dans les années 60, il faut à nouveau tout changer, car la France a changé, notamment avec l’explosion des réseaux sociaux.

Dernier exemple, la Ville de Paris avec la Présidentielle 2022.

Le Déni démocratique de Mme Hidalgo

Cette dernière, n’aurait jamais pu être candidate sans le soutien de l’Histoire de France, alors que la dernière présidentielle ne lui a laissé que quelques milliers de voix parisiennes.

 Elle continue, comme si de rien n’était, à remplir son mandat des JO  Paris 2024 !

Depuis cette dernière consultation, les délibérations de l’équipe Hidalgo sont frappées d’un excès de pouvoir, quoiqu’on puisse en dire !

Les législatives 2022 sont lancées. Francis Szpiner, Maire du seizième,  propose d’engager « la réforme du statut de Paris ».

Pour avoir animé les réformes de  Décentralisation des années 1970, et constaté, au fil des années l’ankylose des compétences, il faut remettre sur le chantier l’ensemble des compétences.

Les institutions municipales sont issues d’un montage politique institutionnel imaginé pour brider les pouvoirs d’une nouvelle municipalité dont on pouvait craindre telle dérive dont fut fertile la longue histoire des relations entre le pouvoir local et l’Etat  Central.

                            Jean Pierre Renaud  Tous droits réservés

2014-2022 !!!

Ce que j’écrivais sur mon blog le 11 mai 2014

Je me souviens avoir lu des « risettes » de l’IRIS ou d’autres sur Poutine…

&

« Poutine, Poutine, Poutine !

Non, Poutine, tu n’es pas le bienvenu dans notre pays !

Cessons de putiner !

            Je putine, tu putines, nous putinons, Cameron, Merkel, Hollande, « and Co » … putinent avec Poutine, alors qu’il a mis le feu à l’Ukraine, et peut-être à l’Europe entière.

            On ne putine pas avec un chef d’État qui a revêtu les vieux habits du KGB, de l’impérialisme des Soviets avec son cortège de purges et de goulags, et qui a l’outrecuidance de se présenter comme le héros de la démocratie.

            Dans de telles conditions, pourquoi l’accueillir le 6 juin 2014 comme le représentant d’un peuple russe à nouveau manipulé par une nomenklatura hors d’âge ?

            Non, Poutine n’est pas le bienvenu dans notre pays !

            A titre tout à fait accessoire, que faire des deux superbes navires de guerre qui devaient être livrés au chef d’un nouveau KGB ?

            Lancer une souscription européenne afin de financer l’acquisition de ces deux bateaux pour notre nouvelle marine européenne !

L’Europe ne va pas continuer à laisser les Etats Unis assurer sa propre sécurité !

Dans le passé de ses lointaines relations avec la Russie, la France en a vu bien d’autres au début du vingtième siècle en perdant, avec le non-remboursement des emprunts russes après la Révolution des Soviets, des milliards de francs or.

Jean Pierre Renaud           Tous  droits réservés

Précision:

Précisons qu’en 2014, le Président actuel était déjà à l’Élysée, en qualité de Secrétaire Général Adjoint du Cabinet du Président Hollande, qui le nomma Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, le 26/08/2014.

Brèves…

La démocratie française du Tirage au Sort et du Loto !

            Les beaux esprits, toujours eux, se désolent de voir les électeurs se détourner du suffrage universel, mais de nos jours avec le « One Man Show » permanent d’un Président et de ses « clones », et depuis 2017, les choses ont empiré.

            Ils tirent au Loto les citoyens qui ont pour mission de délibérer sur notre avenir climatique, et ils siègent provisoirement dans une instance institutionnelle coûteuse et qui ne sert à rien, sauf à donner des sinécures à des amis ou à des protégés, le Conseil Economique Social et Environnemental…

L’Assemblée Nationale avec plus de 300 députés Marcheurs a-t-elle été consultée ! A quoi servent  ces députés ?

            Le Grand Débat ? Même combat ! Le Président aurait-il demandé aux « godillots » de son parti courant d’air de lui proposer une réponse, un diagnostic, des propositions ?

            Non, il a noyé les Gilets Jaunes, en tout cas provisoirement, dans les entrechats verbaux de son One Man Show.

            La campagne des Présidentielles ? Plus besoin de procéder à une campagne électorale démocratique contrôlée et validée ! Les sondages y pourvoiront ! Chaque jour la cote des candidats comme à la bourse ou comme chez les anglais avec leurs bookmakers traditionnels ! Le « live » serait encore plus à la fête ! !

            Et cocorico, avec un candidat qui n’est pas candidat, et un Président de la République en suspension démocratique qui négocie avec Poutine au nom du Conseil Exécutif de l’Union Européenne, un Conseil Exécutif qui  laisse Macron négocier seul, au lieu de désigner une délégation représentative ?

            Ambiguïté en France, et ambiguïté en Europe ! Un entre-deux chaises !

            Décidément, la diplomatie du « Nouveau Monde » a encore du chemin à faire, si elle en a encore le temps, car ce n’est pas au Palais de l’Elysée que se joue le sort de l’Ukraine !  

                   Jean Pierre Renaud

Présidentielles 2022

Un Choc constitutionnel et institutionnel !

Les Régions

De Paris vers nos Provinces !

La France a besoin d’une nouvelle respiration démocratique en adéquation avec la vie concrète des Français et des Françaises !

Le diagnostic démocratique

            Au fur et à mesure des années, les électeurs du pays désertent les élections, mis à part les élections municipales.

Pourquoi ? En grande partie parce que les électeurs reconnaissent de moins en moins l’utilité de leurs votes, comme ce fut le cas aux dernières élections européennes. A quoi ça sert ? En choisissant l’abstention, par refus pur et simple, ou pour d’autres motifs, celui du refus de voter pour les extrêmes, ou de s’abstenir purement et simplement, en l’absence du vote obligatoire.

Il n’y a donc pas de mystère ! Il faut redonner une nouvelle vie à la démocratie.

Depuis de longues années, notre démocratie est de plus en plus dans une gangue bureaucratique parisienne infiltrée par les bobos de l’ « establishment » parisien, le « microcosme » autre dénomination donnée par Monsieur Barre.

La France continue à être sous leur contrôle, alors que notre pays n’a plus rien à voir avec la France des Trente Glorieuses ou celles de la Troisième ou Quatrième République. Les augures d’un marxisme adulé au siècle passé auraient peut-être proposé comme explication la « figure » d’une « superstructure », celle des « Bobos parisiens » qui continuaient à imposer leurs lois aux  « infrastructures » du pauvre peuple français des territoires, le « nouveau «  prolétariat » dans sa version « Gilets Jaunes ».

La France a besoin d’une nouvelle respiration démocratique en adéquation avec la vie concrète des Français et des Françaises, de l’évolution du pays, de la redistribution des hommes et des ressources nationales, sur son territoire, et sur les nouveaux terrains de l’Union Européenne et du monde.

Mettons fin au Jacobinisme parisien, à sa bureaucratie trompeuse !  

Revenons à l’adage ancien, familier dans les montagnes du Jura :

« A chacun son métier et les vaches seront bien gardées ! »

Priorité à la subsidiarité, à un transfert massif des pouvoirs et des ressources vers le local et le régional, en détachant les pouvoirs locaux d’un pouvoir central régalien incapable d’assumer ses missions nationales !

Remettons sur le chantier les compétences, le qui fait quoi entre l’Union Européenne et les pays membres, afin d’éviter que la bureaucratie bruxelloise ne se mêle de tout, comme c’est de plus en plus le cas de nos jours.

Pour utiliser des expressions  que nos concitoyens connaissent bien : « Il faut casser la baraque » avant qu’il ne soit trop tard, « renverser la table », « enfoncer un coin » pour emprunter l’une des recommandations du philosophe et sinologue Français Jullien.  (1)

Foin de demi-mesures telles que celles du siècle passé, de « l’ancien monde » d’après le Président, de nouvelles « décentralisations » !

La France a besoin d’une réforme constitutionnelle choc !

D’un transfert du pouvoir bureaucratique parisien à des pouvoirs locaux représentatifs !

Le pays a besoin d’un choc !

Renversons pacifiquement la table !

Deux diagnostics récents

Le premier dans le livre « L’être et le Néant » sur le Roi qui gouverne la France du jour ! Sans qu’il soit besoin d’en donner le nom ! Les deux journalistes appartiennent à l’univers du journal Le Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Le titre suffirait déjà à caractériser le contenu de cet ouvrage, de même que sa Préface sous le titre « Looking For Macron » :

« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. » George Orwell » (page 11)

Cette préface plonge le lecteur dans l’univers du Richard III, l’univers tragique de  Shakespeare.

   Ce livre est intéressant par la description qu’il propose de l’« establishment » parisien qui gouverne en réalité notre pays, les vrais tireurs de ficelles qui, à gauche ou à droite, se passent le sel et le poivre, soit par goût du pouvoir, soit par esprit de lucre.

Le livre propose une imposante et fourmillante galerie de portraits.

Le Président actuel a dû son élection surprise à la puissance de ce que Monsieur Barre dénommait le « microcosme », un microcosme qui s’est coulé dans les habits du jacobinisme républicain à l’ancienne, hier mondialiste en même temps que socialiste et multi culturel, aujourd’hui souverainiste.

Au-delà du portrait de notre Dorian Gray national, l’ouvrage est truffé d’exemples, de cas concrets, de témoignages sur le fonctionnement de ce microcosme toujours à l’affût des coups à faire.

Retenons un seul exemple, celui du dépeçage international de la grande société de Belfort bien connue, Alstom, en tout cas en Franche Comté : 2012-2017- dans les coulisses, les Gaymard, Chevènement, Macron ou   Hollande …? Ultime étape du jour pour un banquier d’affaires ? Un rachat à coups de milliards en pleine campagne électorale ? Chevènement sera-t-il de la fête jeudi ?

A lire ces pages, le lecteur découvrira comment les demi-habiles, les bobos des affaires et de la politique ont su se couler dans un modèle institutionnel qui a disparu, celui de la République de Jules Ferry, et épouser le capitalisme international et ses modèles multiculturels en même temps que communautaires.

Le vrai pouvoir du pays est depuis longtemps entre les mains de l’«establishment » parisien, le seul à pouvoir jouer avec la bureaucratie centralisée, aujourd’hui numérique, dont il tire les ficelles, imposant sa loi à tous les niveaux de pouvoir, locaux et nationaux, et jouant pleinement le jeu de l’ouverture des marchés, du « quoiqu’il en coûte » et de la bureaucratie européenne, synonyme de la mondialisation.

Le deuxième diagnostic :

Le livre « La France qui déclasse » 

« De la Désindustrialisation à la crise sanitaire » de l’historien Pierre Vermeren

Il s’agit d’un livre fort bien documenté sur l’histoire d’une France déboussolée, fracturée, dans un processus qui s’est décliné tout au long des trente dernières années, un « déclassement » qui touche, comme l’auteur le démontre, chiffres à l’appui, presque tous les secteurs de la vie nationale .

A la différence du premier livre, l’ouvrage propose une analyse fouillée de l’ensemble des dérives  qui ont affaibli la France sur la longue durée et nous fait entrevoir des pistes de solutions.

La dénomination des chapitres de ce livre fort intéressant propose déjà les éléments d’un diagnostic sans appel, une maladie de langueur dont la France mettra des années à se relever, pour autant que les gouvernements fixent les bons objectifs, qu’ils soient fidèles à leurs engagements électoraux, mais tout autant qu’ils donnent à nos concitoyens le courage de les mettre en œuvre, ce qui ne sera pas  facile, compte tenu des démagogies qui font fureur sur les réseaux sociaux, les nouveaux pouvoirs, faute pour les pouvoirs constitutionnels de constituer des contre-pouvoirs ou d’en créer de nouveaux.

Le chapitre premier tire les leçons de  « La jacquerie des Gilets jaunes » que l’auteur analyse comme le symbole de la crise qui s’est nouée avec « La désindustrialisation et le chômage de masse, une spirale cinquantenaire », « L’entre soi des élites françaises dans la France des métropoles », avec « La destruction de la France périphérique » « Une France clivée ».

Ce livre complète fort opportunément le livre de Jérôme Fourquet « L’Archipel ».

L’auteur propose toute une série de remèdes que le gouvernement issu des prochaines présidentielles ferait bien d’adopter, mais il aura des défis titanesques à affronter dans un pays aussi fracturé, toujours prêt à s’échauffer, avec l’explosion d’un numérique qui creuse encore plus le fossé entre les métropoles et les territoires.

« Les hommes politiques qui vont hériter de l’immense responsabilité de sauver ce navire abîmé pour le remettre à flot peuvent s’inspirer d’illustres prédécesseurs. Mais ils peuvent aussi compter sur un peuple morose mais rêvant de conjurer le sort qu’on lui promet, sur un peuple qui croit toujours en la politique et ses vertus, car il n’a pas renoncé à ses utopies ni à sa grandeur perdue. Comme le  ressentiment, la nostalgie peut être un vigoureux moteur dans l’histoire des peuples. » (Conclusion, pages 226,227)

L’auteur n’a pas proposé de stratégie pour débloquer le pays, par quoi commencer, car la confiance ne se décrète pas. Au-delà des choix proposés, le pays a besoin d’un véritable choc stratégique, du type de celui que nous proposons, en dehors des schémas de la France Jacobine.

Un choc constitutionnel et régional, la France en a besoin. Fini les demi-mesures, les astuces de défausse politique ! Ce choc constituera le COIN nécessaire pour DECOINCER la France : « Décoinçons la France ! » Foi de François Jullien dans son livre « Politique de la décoincidence » (1)

Modifions la Constitution pour la mettre en adéquation avec la situation réelle de  notre pays, tel qu’il est devenu : 

Procédons à un transfert constitutionnel de compétences et de ressources :

Transférons aux régions, dans leur champ de compétence territoriale,  les pouvoirs de l’économie, de la formation et de l’emploi, de la santé et de l’aide sociale, de l’enseignement, de la culture, de la lutte contre le réchauffement climatique avec les ressources correspondantes de l’État central !

Ainsi les citoyens auront à nouveau confiance dans les institutions et la démocratie, car ce sont eux qui sont les véritables interlocuteurs et responsables de la démocratie locale.

(1) (blog du 16 juin 2021) « la décoïncidence rouvre des possibles » (pages 43 à 73)

Jean Pierre Renaud, ancien Préfectoral en Province et  à Paris

     Tous droits réservés

Où va la France ?

Où va Macron ?

Où allons-nous ?

Où vont les soignants ?

Avec le concours de Jean de La Fontaine : « Oiseau » ou « Souris » ?

            Qui le sait vraiment ?

Avec un Ego « à Nul Autre Pareil » et une équipe de courtisans digne des anciennes Cours du Roi, mais sans Fou du Roi ?

Une lecture personnelle :

–  Je Fais Mon Marché Politique !

Je fais mon marché politique,  je suis un marchand de paroles, et même de chèques,  en fonction de mes cartes algorithmiques de l’opinion publique, ses points forts ou ses points faibles.

2 – J’AgiteMes Drapeaux,  comme Sun Tzu, je les agite dans tous les sens, mais sans avoir la colonne vertébrale et les forces territoriales nécessaires dudit !

Donc sans stratégie, sans hiérarchie d’objectifs : les « en même temps » ou les « quoiqu’il en coûte » sont vides de sens stratégique !

Par ailleurs, chacun sait que les Marcheurs ne constituent pas la colonne politique territoriale dont j’aurais besoin pour gouverner et pour me faire réélire !

Faute de cela, je continue à faire de « l’indirect », de la pseudo-démocratie, je passe à côté des institutions républicaines, je débauche des Républicains, ou  des Socialistes, je sature les médias, chaque jour, images et verbes, mises en scène, comme au cinéma, en comptant sur les réseaux dits sociaux pour me faire réélire, moi qui suis déjà, en tout cas à mes yeux, le nouvel Immortel de la Cinquième République.

Dans le Figaro des 18 et 19 décembre 2021, Jérôme Jaffré, citant la Fable de Jean de La Fontaine « La Chauve-souris et les deux Belettes » :

« On pense à La Fontaine : «  Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vivent les rats. »

Où vont les soignants de nos hôpitaux et de nos cliniques ?

S’il en existe encore beaucoup dans notre société pour ne pas savoir où nous allons, eux le savent !

1ère, 2ème, 3ème ,4ème et 5ème vagues, avant les suivantes, faute de ne pas avoir eu le courage de déclarer la vaccination obligatoire !

Bonne année et bonne santé à eux, mais surtout bon courage !

LE MALI

LCP du 28 décembre 2021

« Mali, les sacrifiés du Sahel »

Peggy Bruguière, Marlène Rabaud

DébatDoc

Jean-Pierre Gratien

Avec la participation de deux excellents spécialistes de l’Afrique, Vincent Hugeux et Antoine Glaser

Le documentaire était intéressant et fort instructif sur la situation du Mali avec l’énumération des plaies qui touchent le Mali.

On redécouvre l’absence d’un État, car l’État colonial, antérieur aux années 1960 était un État artificiel avec des frontières artificielles, l’existence d’ethnies qui ne disent pas leur nom, n’en déplaise aux sociologues ou ethnologues « décoloniaux »  qui accusent la France d’avoir créé les ethnies, la diversité des cultures et des croyances, les réalités d’un clientélisme paternaliste chargé de « rémunérer » ses serviteurs, comme sous notre Ancien Régime, les fractures entre nomades et sédentaires, pour ne pas évoquer l’Algérie et le Sahara, etc..

Nous avons en France et depuis plusieurs dizaines d’années un problème de gouvernance de notre politique étrangère africaine, celui de la culture historique de nos dirigeants, et de plus en plus, celle de leur ignorance de la guerre, faute de connaissances sur le sujet et faute d’expérience des hommes sur le terrain.

Nous sommes revenus à l’époque des conquêtes coloniales, face à une Afrique noire encore inconnue.

Lors des conquêtes coloniales, les gouvernements ignoraient ce qui se passait sur le terrain, et depuis 2014, les gouvernements savent : ils nous  engagent  dans de nouvelles guerres, avec l’accord implicite du Parlement de la République Française.

Je me contenterai de proposer aux lecteurs deux chroniques que j’avais publiées sur mon blog les 25 janvier 2013 et 27 avril 2013.

Publiée sur le blog le 25 janvier 2013

La « Guerre » du Mali avec Hollande !

Mesdames et Messieurs, cessons de jouer sur les mots !

Entre Jules Ferry et François Hollande, quelle différence entre « fait accompli » colonial et « fait accompli » néocolonial ?

Le nouvel article 35 de la Constitution de 1958, une régression de la démocratie républicaine !

            1883 : Jules Ferry, Président du Conseil, fait la guerre au Tonkin, sans demander l’accord préalable du Parlement, alors que la Constitution de 1875 disposait dans son article 9: « Le Président de la République ne peut déclarer la guerre sans l’assentiment préalable du Parlement. »

            La Constitution du 27 octobre 1946 disposait dans son article 7 :

            « La guerre ne peut être déclarée sans un vote de l’Assemblée Nationale et l’avis préalable du Conseil de la République »

            2013, le vendredi 11 janvier, François Hollande, après avoir engagé les forces armées de la France au Mali, déclare quelques jours après : « cette décision que j’ai prise vendredi dernier ». 

Intervention ou guerre ? Il est évident qu’un Président de la République qui fait intervenir nos avions de chasse dans un pays étranger, fut-il réputé ami, accomplit un acte de guerre, avec un risque d’engrenage, engrenage qui a eu lieu, jusqu’à quand ?

La France est donc en guerre au Mali, et il n’est pas interdit de se poser de vraies et bonnes questions sur l’interprétation de l’article 35 de la Constitution, d’un article modifié par le Congrès du Parlement le 23 juillet 2008, et adopté par 539 voix, en grande majorité de la droite, contre 357 voix, en grande majorité de la gauche, mais à la majorité d’une voix seulement pour une majorité constitutionnelle des trois cinquièmes fixée à 538 voix.

Ironie de l’histoire, c’est aussi grâce à une voix, et le vote de l’amendement Wallon, que la Troisième République a atteint, en 1875, sa forme républicaine !

L’article 35 de la Constitution de 1958, celle du général de Gaulle, disposait :

« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement »

Le Parlement, réuni en Congrès, le 23 juillet 2008 a modifié cet article de telle sorte que le Président de la République dispose à présent d’un droit de faire la guerre sans la faire, et sans le dire.

La Côte d’Ivoire, la Libye, et aujourd’hui, le Mali, sont l’illustration de ce nouvel état d’un nouveau droit constitutionnel qui ne dit pas son nom, car le nouveau texte dispose après l’aliéna 1, cité ci-dessus :

« Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort.

 Si le Parlement n’est pas en session à l’expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l’ouverture de la session suivante. »

Très étrange rédaction et rédaction inacceptable !

Dans le cas du Mali, le Président de la République engage la France dans ce qu’il faut bien appeler une « guerre »  qui ne dit pas son nom. Le Parlement n’a rien à dire pendant quatre mois, et en dehors d’une session, le même gouvernement peut continuer à faire la guerre en attendant l’ouverture de la session  suivante.

Comment la représentation nationale a pu accepter ce déni de démocratie, d’une France en guerre par la décision de son Exécutif, sans qu’elle ait son mot à dire pendant quatre mois. ?

Après un débat sans vote, le gouvernement peut donc continuer son « intervention » militaire pendant quatre mois, sans demander l’autorisation du Parlement ?

En quatre mois, il peut s’en passer des choses, quand on fait la guerre !

Pourquoi ne pas se demander aussi à quoi peut bien servir la représentation nationale si elle est incapable de se réunir dans l’urgence et donner, ou non, son feu vert, sur un sujet aussi capital pour la vie de la nation qu’une entrée en guerre de la France dans un pays étranger.

Alors, guerre ou pas guerre ? Intervention de nos forces militaires ou guerre ? L’hypocrisie politique des mots !

Autorisation de l’ONU ou non, la France a engagé une nouvelle guerre en respectant la Constitution dans sa forme nouvelle, qui est en soi, une violation de la démocratie républicaine.

Étrangement les mêmes responsables politiques socialistes qui, en leur qualité de députés et sénateurs, les Hollande, Ayrault, Fabius, Bartolone, Bel, etc… avaient voté contre la réforme de 2008, ont endossé très facilement les nouveaux habits d’une République en guerre qui ne dit pas son nom.

En conclusion, pour avoir fait de nombreuses recherches historiques afin de déterminer où se situait le « fait accompli » colonial dans les institutions de la Troisième République, notamment à l’époque des conquêtes coloniales de Jules Ferry et de la Troisième République, soit du fait des exécutants, soit du fait des ministres eux-mêmes, et en avoir tiré la conclusion que le « fait accompli » colonial se situait le plus souvent dans la sphère gouvernementale, je serais tenté de dire que la décision Hollande et tout autant les décisions antérieures de Sarkozy pour la Côte d’Ivoire et la Libye ressemblent fort à des « faits accomplis » du type néocolonial.

Une véritable révolution dans notre conception et le fonctionnement de la République

Giscard a évoqué un néocolonialisme et il n’avait pas tort.

Et pourquoi ne pas rappeler aussi que dans un débat célèbre de la Chambre des Députés sur l’affaire du Tonkin, le 31 juillet 1885, un homme, Clemenceau, s’était élevé contre les initiatives intempestives de Jules Ferry ?

 Avez-vous entendu un homme ou une femme politique de la même envergure dans notre Parlement sur un sujet aussi grave que le Mali, mettre en demeure les députés de droite ou de gauche de prendre clairement position sur ce nouveau conflit ?

Au fond, l’article 35 les arrange bien tous, en leur donnant un drôle d’alibi, celui de la Constitution !

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

Une France à l’envers : les inversions de toute nature !

Une France à l’envers !

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédient démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des États de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

        Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

      Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher dans le massif de l’Himalaya le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

         Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

      Quanddes groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud

Humeur Tique du jour: avec Tsipras et Pujadas!

Humeur Tique du jour
Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie grecque !
Avec le journal Pujadas, sur France 2, la manipulation des médias !
         Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie antique déroule son feuilleton quotidien, pour amuser la galerie, sans les masques du théâtre grec, car il n’en a pas besoin.

            Aux sources de la démocratie ? Ou de la démagogie ?

            D’après les médias, un non massif des Grecs au référendum Tsipras, mais les mêmes médias se sont bien gardés de publier les résultats complets du référendum, c’est-à-dire le chiffre de la participation des électeurs  au référendum, 62,5%, ce qui veut dire que moins de quatre électeurs sur dix ont voté non, ce qui n’est pas déjà si mal !.

            Dans toute cette affaire, il aurait mieux valu s’en remettre au vieux dieu Dionysos !

            Avec le journal Pujdas du 8 juillet, sur France 2, la manipulation des médias !

        M.Pujadas ouvre son journal en montrant un pauvre vieux grec en pleurs,  assis devant une banque, parce qu’il ne peut pas toucher sa retraite, naturellement modeste.

           De quoi faire pleurer en effet toute la planète, et avec le but politique manifeste d’aider les téléspectateurs à entrer en compassion avec le peuple grec !

           Mais au fait ? S’agit-il d’une histoire vraie ?

            Il y aurait en effet beaucoup, beaucoup à dire, sur les manipulations et intoxications des médias, douces ou grossières.