Le « benchmarking : Réfugiés ou Migrants ?

Le « benchmarking »

Plus simplement la bonne information !

Réfugiés ou Migrants ?

Que cache ce mot anglo-saxon et savant ?

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

Le cas des « mineurs étrangers isolés »

            Le ministre de l’Intérieur a évidemment choisi le mot pour faire le buzz, car dans notre pays et dans les médias d’aujourd’hui, les mots anglo-saxons ont plus de chances de faire le buzz que le vieux bon français.

            Les dénominations choisies par les médias, les responsables politiques ou des groupes de pression humanitaires ou non, ont introduit la plus grande confusion dans l’interprétation de la nature des flux démographiques qui sont arrivés à nos frontières, pour autant qu’elles existassent encore : s’agissait-il de réfugiés ou de migrants économiques ?

            il y a quelques années, je me souviens avoir accroché les responsables du journal la Croix sur la distinction qu’il convenait de faire dès le départ entre réfugiés et migrants.

            Il est évident que des flux de migrants économiques venus de pays d’Afrique en paix relative ont profité de l’occasion provoquée par la guerre de Daech en Syrie et en Irak pour franchir mers et frontières.

         Les pays d’Europe ont ouvert une large brèche dans leur politique d’accueil, d’autant plus large que les pays de l’Union ne sont toujours pas d’accord sur la politique d’immigration qu’il convient d’appliquer, chacun d’entre eux tentant de repasser le réfugié ou l’immigré à l’autre.

        La situation actuelle de l’Allemagne montre que la générosité de la chancelière y a profondément rebattu les cartes politiques, et pas obligatoirement au profit de la paix civile et du bien commun.

            En ce qui concerne la France, on ne peut qu’être surpris de voir entrer dans ces nouveaux flux des enfants supposés mineurs venus de l’Afrique de l’ouest ou du centre mettre à profit cette situation internationale pour bénéficier chez nous d’une loi de protection des mineurs.

           C’est l’exemple du fonctionnement du « benchmarking », c’est-à-dire des informations de toute nature qui donnent la possibilité aux candidats à l’émigration de s’orienter, de s’organiser pour atteindre le pays de leur choix.

            Il faut bien comprendre que dans beaucoup de villages ou cités situés sur les fleuves Sénégal, Niger, ou Congo, on sait depuis longtemps beaucoup de choses sur la vie que connaissent des parents ou des amis dans notre pays.

            Il est évident qu’il en a toujours été ainsi, sauf que l’explosion des médias, des réseaux de communication en tout genre, a démultiplié ces possibilités d’information.

            Au cours de son histoire, l’Afrique a souvent connu des flux de migrations internes volontaires ou forcées.

            Dans le cas de la France, la présence de communautés importantes de Français d’origine immigrée constitue, avec le partage d’une langue commune, un facteur évident d’attraction.

             Il est non moins évident que la profession de passeur y a prospéré, de même que celle des faussaires de papiers, alors qu’en même temps, certaines entreprises françaises n’ont pas été mécontentes d’embaucher des clandestins.

          Dans de nombreux cas, le gain d’argent constitue un des motifs fréquent de l’émigration, parce que le parent émigré soutient financièrement toute sa famille.

            Pour mieux comprendre la nature et l’origine de ces flux officiels ou clandestins, il n’est pas inutile d’avoir un minimum de connaissances sur la culture africaine, la place du collectif, de la famille dont la composition est très différente de la nôtre, beaucoup plus large, le rôle des parentés, le rôle des anciennes coutumes, etc…

            Comment blâmer ces mouvements suscités par l’espoir d’une vie meilleure? Ils ne sont pas nouveaux.

            Pourquoi ne pas avoir aussi la lucidité de constater que toutes sortes d’associations de couleur « humanitaire » prennent place dans le « benchmarking » des flux de migrants ?

            L’immigration actuelle soulève beaucoup de difficultés en raison de son caractère massif, incontrôlable, qui ne tient aucun compte des capacités d’accueil des pays européens. C’est un facteur évident de trouble de la paix civile, d’autant plus que l’Union européenne fait preuve à la fois de laxisme et de désunion, alors qu’un islam de combat multiforme sait épouser tous les ressorts de propagande et d’action offerts par ces flux de migrants incontrôlables ou incontrôlés.

            Les Françaises et français d’origine immigrée sont mieux placés que quiconque pour mesurer les risques que notre pays est susceptible de courir dans un tel cas de figure.

            Il faut aussi que les gouvernements des pays d’émigration assument leurs responsabilités, lesquels, faute souvent de bonne gouvernance, feignent d’ignorer qu’ils n’échapperont pas, qu’ils le veuillent ou non, à une certaine dose de contrôle démographique.

            Beaucoup de ces pays ont beaucoup de peine à sortir d’un statut de pays assisté, très proche, pourquoi ne pas le dire de l’ancien statut colonial.

Le cas des « mineurs étrangers isolés »

            Avant toute chose, il convient de rappeler que notre pays s’est fait l’obligation juridique d’accueillir tout mineur étranger isolé.

            Il se trouve que, le 20 août 2018, sous le titre en première page « Migrants mineurs : l’épineux problème », le quotidien régional Ouest France a consacré plusieurs articles sur le sujet en ce qui concerne les données générales du problème et le cas de la Loire Atlantique.

            Je ne pense pas que l’on puisse faire un mauvais procès à ce journal qui expose le sujet avec un regard d’humanité, mais cela ne doit pas empêcher les citoyens de notre pays de porter un regard lucide sur ce dossier sensible.

            Regard lucide sur l’authenticité des témoignages qui fondent la reconnaissance juridique du titre de « mineur étranger isolé », et sur l’âge réel du mineur étranger, avec toute la difficulté de faire la lumière sur ces deux points.

            Connaissant un peu la culture africaine, les propos que tient le jeune guinéen interviewé dans le journal suscitent de ma part plus que de la réserve.

            Mais le problème n’est-il pas ailleurs, précisément dans les pays d’origine des jeunes migrants, celui de l’information dont  ils disposent au sein de leurs familles, des aides dont ils ont pu bénéficier pour affronter maints dangers pour arriver dans notre pays.

           Le problème ne concerne-t-il pas plus encore les pouvoirs publics des pays africains dont sont originaires ces mineurs, car après tout, les destinées de leurs enfants les concernent avant nous.

       Il semblerait assez légitime de renvoyer  les jeunes migrants dans leur pays, plutôt que de continuer à entretenir le feu de ce type d’immigration que notre pays est de moins en moins capable de gérer.

        Le même journal citait le chiffre de 476 mineurs isolés en Loire Atlantique, et indiquait qu’en ce qui concerne l’évolution du nombre de mineurs reconnus comme tels et accueillis dans notre pays, il y en avait 8 054 en 2016 et 14 908 en 2017, soit une hausse de 85% en un an, dont 80% viennent d’Afrique.

          Il est évident que cette progression n’est pas innocente.

         Par ailleurs, personne n’évoque le chiffre des « mineurs » étrangers qui ne se voient pas reconnaître le statut, et qui restent donc en France et gonflent l’effectif des migrants sans papiers.

        Dans le même journal : « La prise en charge d’un jeune isolé nécessite 50 000 euros par an », ce qui représente un coût annuel national pour ceux reconnus tels en 2017 de 14 908 x 50 000 =  745 400 000 euros.

      Une source IFRAP du 11/07/17 indiquait en charge budgétaire nationale : « bientôt un milliard cinq cents millions pour les pouvoirs publics », j’écrirais plutôt pour les contribuables.

       Ce dossier est en lui-même un scandale international et national à tout point de vue et les criminels ne sont pas toujours ceux que l’on désigne à la vindicte publique.

        Question :  ne serait-il pas plus intelligent, et en définitive plus humain de verser une partie de cet argent aux pays africains d’origine, lesquels seraient beaucoup mieux placés pour assumer la responsabilité qu’un tel système nous transfère dans des conditions tout à fait discutables, tant il met en cause la fiabilité des relations internationales que nous entretenons avec ces pays africains, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest ?

    Jean Pierre Renaud

Avec France 2 et le « 20 heures » ! Information ? Information manipulée ! Propagande !

Ces jours derniers et au « 20 heures », le téléspectateur, et aussi citoyen, a eu droit à trois exercices d’information supposée, les deux premiers sur Daech, et le troisième sur les mineurs étrangers venus d’Afrique de l’Ouest.

            Un reporter de la chaine a longuement interviewé un djihadiste fait prisonnier en Syrie et incarcéré au Kurdistan : quel était l’intérêt et le but de cet exercice, sauf à y voir  la manifestation d’une propagande qui ne dit pas son nom ?

            Le même reporter a interviewé quelques jours plus tard une  femme djihadiste, également incarcérée au Kurdistan, lestée de trois enfants, dont lui ont fait cadeau trois djihadistes tués : quel est l’intérêt et le but de cet exercice, sauf à y voir la manifestation d’une propagande qui ne dit pas son nom ?

            Susciter notre apitoiement à l’égard d’une djihadiste ?

            Troisième cas de figure : des mineurs étrangers, venus on ne sait comment d’Afrique de l’Ouest, Guinée et Côte d’Ivoire…, sont chaleureusement accueillis par  une famille de la Somme.

            Il conviendrait évidemment d’en savoir plus sur le pourquoi et le comment de ces mineurs venus chez nous, sans papiers, qui ont l’honneur de faire la Une humanitaire du 20 heures.

            Le 20 heures a-t-il l’ambition de renforcer les flux de mineurs étrangers que leurs parents nous envoient si gentiment ?

            Question toute bête : les pays de l’Afrique de l’Ouest que nous aidons financièrement et militairement sont-ils invités à nous envoyer leurs enfants, alors que la République manifeste depuis de longues années son incapacité à donner un cadre républicain à trop d’enfants de nos quartiers sensibles.

            Conclusion : la France est effectivement un pays gravement malade, et il ne semble pas que le « 20 heures » d’une chaine publique, financée par les citoyens, constitue le remède approprié pour guérir cette maladie.

            Jean Pierre Renaud   –   Le 5 novembre 2017

Primaires à gauche, primaires à droite ? Macron ? Terroristes, Zorro, ou Zozos

Primaires à gauche, primaires à droite ? Macron,  électron libre, vraiment ?  Terroristes, Zorro, ou Zozos ?

           Les primaires –

         J’ai déjà manifesté mon opposition à ce mode de désignation des candidats à l’élection présidentielle, et je la renouvelle pour au moins trois raisons :

        La première : la contradiction qui existe entre l’article 4 de notre Constitution, qui reconnait le rôle des partis politiques dans la démocratie et cette nouvelle pratique politique qui donne la possibilité aux mêmes partis de se défausser de cette responsabilité en la transférant aux électeurs, quels qu’ils soient, ces derniers ayant la charge de désigner la ou le plus populaire d’entre eux.

       La deuxième : le constat que ces joutes politico-médiatiques misent beaucoup plus sur le coefficient de popularité de tel ou tel candidat, sur leur ego, que sur les projets, les idées, en faisant basculer une élection présidentielle vers un nouveau type de manifestation politique cosmétique.

      La troisième : le constat qu’avec la combinaison du quinquennat présidentiel et des primaires, le pays est plongé dans une campagne électorale permanente.

        Macron,

         nouvel OVNI, ni gauche ni droite, mais ministre d’un gouvernement socialiste ! Aurait-il honte d’être socialiste, mais alors que fait-il  dans ce gouvernement ?

        L’irruption de Macron dans le jeu politique n’est pas innocente : quels sont ceux ou celles qui tirent les ficelles ? Pour ajouter encore plus à la sorte d’anarchie des idées qui règne dans le pays ? Une sorte de relève de la gauche caviar qui ne dit pas son nom ? Une  manip de plus d’un Hollande manœuvrier qui a trop tendance à confondre la carte de France avec celle d’un Parti Socialiste, dont il fut longtemps le tireur de ficelles le plus averti ?

Terroristes, Zorro, Zozos ?

           Nos gouvernements et nos médias font une drôle de guerre !

         Ils s’empressent tous de faire de la pub à ces nouveaux barbares, on vous file leurs portraits sous les yeux, toutes les heures et tous les jours,  vous savez tout de leur passé, petits ou grands délinquants, mais aussi gentils petits garçons, de leurs allers et retours en Syrie ou d’ailleurs, de leurs exploits, c’est-à-dire de leurs lâches assassinats d’innocents et d’innocentes.

           Est-ce que dans certains milieux de France, certains jeunes convertis ou pas, ne se prendraient pas déjà pour des Zorro ?

Jean Pierre Renaud

« Intervenir ou pas » en Syrie- les fromages d’Alain Rémond- Le journal La Croix

« Intervenir ou pas »

Un non-dit puisqu’il s’agit de la Syrie ?

Forum & Débats, la Croix du 27/11/15, pages 12 et 13

Les trois contributions

Le billet d’Alain Rémond « Les fromages »

&

Un petit examen de passage, fromage ou expert ?

           J’introduirais volontiers mon sujet en donnant mon entière adhésion au propos qu’Alain Rémond, tient dans son billet du 26 novembre, intitulé « Les fromages », lequel s’interroge sur la compétence des experts, aussi nombreux que les fromages :

          « Les fromages », c’est-à-dire les experts :

           «… Et justement puisqu’on en parle, combien la France compte-t-elle d’experts ? Beaucoup, plein, un tas… Mais comment il se fait qu’après les avoir écouté, j’aie souvent l’impression d’en savoir moins qu’avant… chacun défendant son fromageCombien de fromages déjà ? »

             Pourquoi ne pas proposer d’examiner si ce type de reproche peut être fait à l’encontre des trois experts qui donnent leur réponse à la question « Intervenir ou pas ? » dans  le journal La Croix.

       Les trois experts ont été sollicités pour tenter de répondre à cette question :  un spécialiste de la doctrine de l’Eglise catholique qui s’exprime sur la légitime défense, un ancien ambassadeur de France à l’ONU qui analyse « La responsabilité de protéger, du principe à l’action », et enfin, un chargé de mission au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des affaires étrangères, lequel intitule son plaidoyer «  Les fondements de l’intervention française en Syrie », le  vrai sujet.

            Ce dernier écrit :

            «  Si la prohibition de l’usage de la force dans la Charte des Nations unies peut à juste titre être considérée comme l’aboutissement le plus important du droit international contemporain, il reste trois manières légales d’utiliser la force armée : le consentement de l’Etat hôte, la légitime défense et l’autorisation du Conseil de Sécurité…Le cas syrien donne lieu toutefois à quelques arguties juridiques, puisque la légitime défense (art. 51 de la Charte) ne s’applique en principe qu’aux Etats, alors que Daech est un acteur non étatique, que jusqu’au 13 novembre, il était difficile de prouver que la France faisait l’objet d’une menace imminente justifiant des frappes préemptives ; et que, Bachar Al Assad  prétendant lui aussi combattre Daech, on peut se demander pourquoi ne pas s’allier avec lui et se reposer sur le fondement plus solide du consentement de l’Etat hôte.

            Les réponses sont simples… »

            Pas aussi simples que le déclare « objectivement » un chargé de mission dont les fonctions actuelles relèvent du Quai d’Orsay, donc de la politique de ce ministère, même si dans un tout petit commentaire de fin d’article, le journal note : « Il s’exprime en son nom propre n’engageant pas le ministère des affaires étrangères ».

            Mes compétences en droit international m’interdisent  de m’immiscer dans ce débat très sophistiqué, mais au moins puis-je me poser quelques questions de bon sens :

            Pourquoi Hollande a- t-il décidé de faire intervenir notre armée à la demande d’un Etat, le Mali, alors qu’il n’y avait plus d’Etat dans ce pays, et sans aucune concertation européenne ?

            Est-ce que les initiatives politiques en Syrie du couple Hollande-Fabius,  afin de susciter ou d’accompagner une opposition démocratique qui n’existait pas, sans colonne vertébrale, ne sont pas au cœur de ce débat, le début de l’engrenage ?

            Qui aura en effet le courage d’expliquer aux Français, les raisons, c’est-à-dire « les fondements » de notre intervention en Syrie, les véritables fondements ?

       La leçon libyenne ne suffisait-t-elle pas afin d’éviter le chaos actuel ?

      De nos jours encore, la France aurait, ou le rêve, ou le droit, ou les moyens, d’imposer la démocratie à l’étranger, en particulier en Syrie ?

       Il est évident que le chaos actuel, avec l’intervention de Daech, les flux gigantesques de migrants ou de réfugiés, c’est selon, ne tariront pas, avant qu’une intervention militaire au sol ne se réalise, à la demande des pays arabes, et avec l’aide des pays occidentaux, et ne reprenne le terrain conquis par ce mouvement de terreur islamiste.

            Le plus étrange dans toute cette affaire est que la France avait au moins une raison historique qui dépassait très largement celle du très ancien mandat international que la SDN avait confié à la France, celle de la protection des chrétiens, assurée concrètement par Bachar Al Assad, alors qu’aucun des trois experts ne l’évoque dans ce forum, et que le journal n’en fait pas mention comme une question capitale.

         La politique étrangère de la France a souffert, ces dernières années, d’une sorte de cosmopolitisme altruiste, hors de proportion avec les moyens de notre puissance, un Quai d’Orsay devenu par certains côtés une sorte d’ONG gouvernementale humanitariste, le business militaire étant réservé au ministère de la Défense.

     Car, à lire ces tribunes, un Français ne saura pas mieux pourquoi à l’origine la France était engagée contre Daech avant les attentats de Charlie Hebdo et du vendredi noir du 13 novembre dernier ?

        Alors, oui, aujourd’hui, la France se fera un devoir de combattre cette nouvelle barbarie, aux côtés de ses alliés, avec les raisons d’intervenir cataloguées par l’expert du Quai, mais absolument pas dans les conditions historiques qui ont justifié toutes les initiatives passées du couple Hollande-Fabius.

       Résultats de l’examen de passage : le journal ne s’est pas trompé de fromages, mais le seul expert qui s’est exprimé sur la Syrie, n’a pas livré toute la vérité, s’il y en a une.

     Il est tout de même surprenant qu’aucun des trois « fromages » n’ait évoqué une des raisons qui aurait pu intéresser les lecteurs de La Croix, c’est-à-dire le sort des chrétiens d’Orient.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique – Israël, Gaza, l’Islam et la communauté internationale, en peine absurdité !ska=lam

Humeur Tique

Israël, Gaza, l’Islam et la communauté internationale, en pleine absurdité !

 On s’entretue, on bombarde, on détruit. Les colonies israéliennes s’étendent au fur et à mesure des années, et les territoires palestiniens se rétrécissent au fur et à mesure des mêmes années.

            Gaza, la forme moderne d’un nouveau camp de rétention, pour user d’une litote.

            Dernier épisode de la tragédie au début de l’été 2014 !

            Une fois de plus, la communauté internationale est appelée à financer la reconstruction  de Gaza, et plusieurs pays vont effectivement apporter leur contribution à ce nouveau chantier.

            En pleine absurdité, étant donné qu’aucun pays, aucune puissance, n’ a l’autorité suffisante pour imposer une coexistence pacifique entre les deux Etats.

            On en viendrait presqu’à regretter la chute du Mur de Berlin et la fin d’un monde bipolaire, étant donné que dans notre nouveau monde multipolaire aucune puissance n’a l’autorité nécessaire pour imposer une solution internationale, pas plus l’ONU que l’Europe aux abonnés absents des nouvelles puissances mondiales.   

            Une absurdité d’autant plus frappante, que le Qatar, un des financiers du Hamas, vient d’accorder généreusement une aide d’un milliard de dollars pour cette reconstruction, et que l’Union Européenne va à nouveau accorder son aide, faute d’avoir la puissance nécessaire pour imposer la paix.

        Une autre absurdité, encore celle des Turcs et des Kurdes ! Les Turcs membres de l’OTAN, spectateurs de l’extermination des Kurdes de Syrie, que la coalition anti Daech tente de sauver !

         Une autre absurdité encore, celle du soutien que la Russie continue à accorder au dictateur de Syrie,  Bachar al Assad !

Etc, etc… !

Lybie, Syrie, Ukraine aujourd’hui, « BHL bordel » !

 Au journal de 20 heures du 7 mars avec un Delahousse aux yeux un peu fatigués, des images furtives de la visite à l’Elysée du nouveau Premier Ministre de l’Ukraine, accompagné de l’inénarrable BHL !

            La doublure d’un ministre des Affaires Etrangères, pourtant très actif, peut-être trop, compte tenu des moyens actuels de la France ?

            A coup sûr, une visite de très bon augure pour l’Ukraine, à voir ce qui s’est passé en Libye et en Syrie, et surtout ce qui s’y passe encore !

            Au moins, BHL n’était pas tatoué sur le modèle de tous ces gens qui se tatouent sur tout le corps d’après le reportage diffusé dans le même journal du soir !

Jean Pierre Renaud

Boycottons les jeux russes de Sotchi!

Appel au boycott des jeux de Sotchi !

Pour les libertés et les droits de l’homme !

            Pourquoi ne pas appeler les Français et les Françaises à signer une pétition pour le boycott des jeux « russes » de Sotchi ?

            Une pétition pour inviter le gouvernement à ne pas accréditer une représentation olympique nationale, tant que la Russie,

           1 – N’aura pas fait  cesser le feu en Syrie,

            2 – N’aura pas laissé l’ONU organiser une conférence de la paix sur la Syrie,

            3 – N’aura pas cessé de livrer des armes de destruction massive à la Syrie !

            Ce boycott aura plus d’efficacité que n’importe quelle frappe militaire, mainte fois annoncée par le gouvernement, mais avant tout, il épargnera beaucoup de vies humaines, plus d’efficacité aussi parce qu’il s’agit des jeux d’un Poutine, pris d’une fringale des grandeurs à 38 milliards d’euros.

            Un tel boycott serait à l’honneur de la France, et il éviterait à notre pays de financer une nouvelle guerre à crédit, après la Libye et le Mali.

            Je serais naturellement le premier à signer cet appel.

            Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: 2011-2013: gauche ou droite, même combat fiscal avec des guerres (Libye, Mali, Syrie) à crédit!

Humeur Tique : 2011- 2013 : gauche ou droite, même combat fiscal !

Et même absence de courage pour tailler dans les dépenses publiques !

Avec des guerres (Libye, Mali, Syrie) à crédit !

Dette publique de la France au 31 mars 2013 = 1 870 milliards d’euros !

            En première page du journal Le Monde du 4 septembre 2013, un titre :

«  Sarkozy-Hollande : 84 nouveaux impôts en deux ans

Entre hausses de taux et nouvelles taxes, le choc fiscal a atteint 41 milliards entre 2011 et 2013 »

 puis une double page ( 18 et 19) du même journal intitulée :

«  L’ŒIL DU MONDE

Pluie d’impôts sur la France

Depuis 2011, M.Sarkozy et M.Hollande ont rivalisé de créativité en matière fiscale… »

Le citoyen a sans doute le droit de se poser quelques questions :

1 – A quoi servent le PS et l’UMP, s’ils sont incapables de manifester la même « créativité » pour supprimer les dépenses publiques inutiles ?

2 – Le soi-disant clivage entre la droite et la gauche existe-t-il ?

3 – Et chaque jour, le gouvernement annonce une chose et son contraire !

4 – Et pendant ce temps-là, ces deux Présidents de la République  ont engagé la France dans des guerres étrangères, successivement en Libye, et au Mali, et l’actuel Président est prêt à nouveau à faire de même en Syrie, alors que la France vit à crédit à partir du mois de septembre !

Les guerres à crédit d’une France qui vit à crédit !

La Syrie avec Hollande et Obama! La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf!

 Décidément, le gouvernement parle pour dire n’importe quoi, aussi bien sur le plan international que sur le plan national !

            Combien de fois n’avons-nous pas entendu ou vu Hollande, et encore plus Fabius, mettre leur grain de sel à propos de la guerre civile de Syrie ? Nous allions voir ce que nous allions voir ! Ils étaient déjà prêts à envoyer nos missiles et nos Rafales sur la Syrie !

            Décidément, ces gens-là parlent beaucoup trop et font peser de sérieux doutes sur la parole de la France !

            Deux observations sur la conduite en zig-zag verbal de la politique étrangère française :

   1)    Comme pour le Mali, Hollande avait l’intention de « punir » Bachar el Assad, sans solliciter le feu vert du Parlement, en application du fameux article 35 de la Constitution, un article diabolique qui permet à un Président de la République Française d’engager le pays dans une nouvelle guerre, sans que la représentation nationale n’engage sa responsabilité : le  « déni » (1) total d’une république démocratique !

2)      Etrangement, Hollande s’entretient régulièrement et longuement avec Cameron, mais surtout avec Obama, et le claironne dans les médias.

       L’Europe n’existe donc pas pour que la France se tourne vers les puissances anglo-saxonnes ?

         Hollande a-t-il demandé la convocation d’un conseil européen exceptionnel ?

       Une fois de plus, en dépit des fables de La Fontaine, la grenouille veut se faire aussi grosse que le bœuf !

Jean Pierre Renaud

(1) Un mot à la mode