« Vous avez la parole » « un goût de reviens-y ! Culinaire »

« Un goût de reviens-y ! Culinaire »

« Vous avez la parole »

France 2 du 11/02/2021, avec Léa Salamé et Thomas Sotto

Gérald Darmanin et Marine Le Pen

     Quelle divine surprise nous a fait ce soir-là France 2,  le média public que nous subventionnons !

            On nous refait le coup qui a si bien réussi à Macron, un duo avec Le Pen ! Une recette de cuisine politique éculée !

            Une recette réécrite par une journaliste n’ayant aucun lien, bien sûr, avec le monde politique et l’establisment parisien !

            Jean Pierre Renaud

Mmes de… France 5 – « L’émission politique » de Léa Salamé sur France 2

Mmes de… sur C de France 5 (16-17 mars)

« L’émission politique » du 14 mars 2019 »

Présentation Léa Salamé,  Thomas Sotto

            Un bel aréopage de femmes journalistes connues commentant la mise en retrait de la journaliste !

      Il s’agissait des suites de l’émission du 14 mars, après la large diffusion faite dans les médias de la vie en couple de la journaliste avec le nouveau candidat de gauche, M.Glucksmann.

       Il est évident que la programmation de la première émission avec Mme Le Pen dans la perspective des élections européennes ne pouvait que susciter beaucoup de questions sur l’indépendance et l’impartialité des journalistes, en tout cas de France 2, l’une de nos chaines publiques.

       Les femmes journalistes ont abordé le sujet avec beaucoup de précautions, en débattant sur la question de savoir dans quelles conditions le métier de journaliste, et plus largement d’une femme de… pouvait s’exercer sans être aussitôt stigmatisée et pénalisée.

       Cette question mérite d’autant plus d’attention qu’il existe dans notre pays un problème de soupçon de connivence, quand M de… ou Mme de exercent des métiers, ont des responsabilités dans des chaines de pouvoir dont la complémentarité ou la concurrence soulèvent une question d’incompatibilité : tel est le cas entre une personnalité politique et un ou une journaliste, acteurs du quatrième pouvoir, celui des médias, d’autant plus quand leur spécialité est la politique.

        Il existe beaucoup de cas chez nous d’incompatibilités clandestines de ce type, sous le prétexte souvent invoqué de respect de la vie privée, mais que penserait-on par exemple d’un tribunal présidé par un magistrat dans une affaire plaidée par un avocat, époux ou compagnon de route ?

       Que penserait-on d’un ministre prenant une décision concernant une entreprise dirigée par son épouse, encore plus lorsque cette entreprise est étrangère ?

       Jean Pierre Renaud

« Etre de droite aux yeux de la gauche » Un cas concret de manipulation politique avec Le Parisien

« Etre de droite aux yeux de la gauche »

Mathieu Bock-Côté, Le Figaro du 12/12/2017, page 18

            Cet article décrit bien le fonctionnement actuel du système médiatique français, en observant :

          « Si la gauche médiatique conserve un pouvoir immense, c’est bien celui de déterminer les critères de respectabilité pour ceux qui veulent évoluer dans l’espace public : c’est elle qui distingue entre la droite humaniste et la droite dure, entre le conservatisme et l’ultraconservatisme, entre ceux qui sont fréquentables et ceux qui ne le sont pas…

            C’est la gauche médiatique qui décidera à quelle condition la droite est légitime et à quel moment elle ne l’est plus. Elle trace le cercle de la respectabilité républicaine et se donne ensuite le droit de décréter qui en sort ou pas. »

Un cas concret : une manipulation politique du média Le Parisien :

            Dans Le Parisien du 9 décembre 2017, page 8 Politique, un article intitulé :

« Quand Wauquiez fait du Le Pen »

« Le favori pour l’élection à la présidence des Républicains, dont le 1er tour a lieu demain, répète qu’il refuse toute alliance avec le FN, tout en assurant qu’ils sont très proches

Qui de Laurent Wauquiez ou de Marine Le Pen a prononcé ces phrases ? »

&

Deux photos en face à face et en dessous huit citations comparées :

La première cite l’expression « la majorité silencieuse »

La deuxième cite l’expression « l’Europe passoire »

La troisième cite deux phrases où tous les deux soulignent la nécessité pour un étranger venu en France de s’adapter à notre pays, et non l’inverse.

La quatrième cite les racines chrétiennes de la France, Wauquiez y ajoutant les racines gréco-romaines. »

&

          La date choisie est évidemment un choix politique, étant donné les élections du lendemain, mais les expressions qui serviraient soi-disant d’illustrations  du Wauquiez = Le Pen ne démontrent évidemment rien sur le plan politique.

La « majorité silencieuse » ? Quèsaco ? Un lieu commun !

« Une Europe passoire », tout le monde le reconnait à gauche ou à droite ! J’ai moi-même utilisé cette expression sur ce blog !

La nécessité pour un étranger de s’adapter à notre pays et non l’inverse contredirait une simple politesse, quand l’on vient dans un pays étranger, souvent sans papier.

Quant aux racines chrétiennes et gréco-romaines, comment en faire un élément de compromission politique, puisque c’est effectivement le cas ?

       Ce décryptage d’un cas de manipulation du verbe politique explique aussi pourquoi beaucoup de Français et de Françaises ne font pas confiance aux médias !

        Ajouterais-je qu’en proposant ce cas concret, le même cercle m’accusera, peut-être, et sans doute, d’être une créature de droite ou d’extrême droite.

           Jean Pierre Renaud

L’affaire Fillon sous la houlette de la justice – De quelle houlette s’agit-il ?

De celle du berger ou de la bergère qui fait appel à sa houlette pour ramener les brebis ou les chèvres indisciplinées dans son troupeau ?

De celle du jardinier qui fait appel à sa houlette pour lever de terre des oignons de fleurs ? C‘est effectivement le moment !

De celle enfin des évêques de l’Inquisition qui n’avaient pas d’état d’âme pour envoyer les « mécréants » sur le bûcher ?

L’histoire jugera !

            A voir comment cette affaire a été engagée, la procédure suivie, les hésitations sur le champ d’application de la prescription, les fuites vers les médias, et la chasse médiatique à l’homme, qui a suivi, la question de l’indépendance de la justice se pose effectivement.

           A charge ou à décharge ? Le dernier Journal du Dimanche a, en tout cas,  choisi avec une première page intitulée :

« Ce que les juges ont contre eux »

                     ( avec les photos de Marine le Pen et de François Fillon)

                  Ils en savent des choses ces journalistes qui violent le secret « bidon » de l’instruction en s’abritant derrière le secret des sources, en présence d’une justice « motus et bouche « officiellement » cousue » !

                 Avec le proverbe italien : « Tanto fumo. Poco arrosto »

                                                                « Beaucoup de fumée. Peu de rôti. »

Imprimatur

Jean Pierre Renaud

Mosquées du père Noël, Prière dans la rue, et Prêchi-Prêcha de Libé, Edito du 22/12/10

     Un éditorial intitulé « Préjugés » : voire !

            L’éditorial rend compte d’une enquête faite par Libé sur la prière musulmane dans la rue :

 « Voici le résultat de notre enquête : il existe des prières publiques dans une vingtaine d’endroits en France ; elles durent en général moins d’une heure, pas toutes les semaines… Ces prières sont le résultat d’un manque de place dans les lieux de culte… Comment résoudre le problème ? En construisant des mosquées. Cet effort conférera à cette religion, qui fait partie du paysage français depuis des lustres, les moyens légitimes d’exercer la liberté de culte qui figure dans notre Constitution. La laïcité ne consiste pas à s’attaquer à telle ou telle religion comme on brandissait jadis l’épée des croisés. Songerait-on par exemple, à interdire les processions catholiques ? La laïcité – la vraie – consiste à garantir la neutralité de l’Etat et à organiser la tolérance envers les cultes reconnus, qui ont droit de cité aux termes de la tradition républicaine. Il serait bon de s’en souvenir »

J’ai envie de dire: tout est tendancieux dans ces propos, approximatif, peut-être même pervers, parce qu’ils contribuent à entretenir le feu d’un nouveau cléricalisme d’insinuation, celui du grignotage républicain de la laïcité.

Que de questions ! Il est dommage que Libé, le journal incontestablement le plus attentif aux humeurs sociales  des Français n’ait pas prêté plus d’attention à ce fait de société et de religion, depuis que le phénomène de la prière dans la rue s’est manifesté, en particulier dans la capitale, dans des arrondissements chers aux éléphants du parti socialiste, les Jospin, Vaillant et Delanoë.

Et ajoutons que cette enquête très approfondie n’apporte aucune réponse chronologique : une vingtaine depuis quand ?

Il fallait donc que Mme Le Pen mette le doigt sur un point encore sensible de notre belle République, pour que les médias et les politiques découvrent, en toute hypocrisie, le phénomène.

Rappelons tout d’abord qu’à la base de notre droit public, il s’agit bien d’une occupation non autorisée du domaine public, alors faire le rapprochement avec certaines de nos processions chrétiennes, ancrées dans notre vieille tradition chrétienne, multiséculaire, paraît tout à fait incongru.

« En construisant des mosquées », mais que propose précisément et à  ce sujet cet édito ? 

Suggère-t-il de leur accorder un financement public ? Dans le respect de « la neutralité de l’Etat » ? En contradiction avec le principe de la Séparation de l’Eglise et de l’Etat, que nos ancêtres ont eu beaucoup de mal à faire accepter par la société française en 1905 ? Un retour en arrière donc ! Ou peut-être un appel au financement des mosquées par les lecteurs de Libé ? Ou par les élus et militants socialistes ?

Mes origines familiales m’ont rendu particulièrement sensible au respect de la laïcité. Certains de mes ancêtres, originaires de ce qu’on appelait alors « la Petite Vendée » (le plateau de Maîche) ont lutté contre la séparation des Eglises et de l’Etat, alors que leurs descendants se sont toujours bien trouvés de cette nouvelle laïcité républicaine, d’apaisement.

Il est bien dommage qu’une partie de la gauche ait oublié ce grand principe de paix civique et sociale !

Et les discours de grands élus socialistes des arrondissements populaires de la capitale, le maire du XVIII° arrondissement et le maire de Paris, rapportés dans le même journal, sont-ils crédibles ?

 Vaillant, le maire du XVIII° arrondissement (depuis 1995)  aurait déclaré : « je suis un vrai laïc tolérant vis-à-vis des religions », et Delanoë (maire de la capitale depuis 2001) : « Paris compte des centaines d’églises, mais le culte musulman… les jours de fête religieuse, se pratique trop souvent dans la rue. Je n’accepte pas cette inégalité, et je revendique mon choix de contribuer à la corriger. »

Des centaines d’églises à Paris ? Delanoë les a-t-il bien comptées ?

 Ces grands élus socialistes ont des responsabilités politiques à Paris, souvent depuis plus de trente ans, et pour quel résultat ?

Jean Pierre Renaud